IL est une certitude qui ne devrait plus faire l'ombre d'un doute : la conduite des affaires publiques a bien changé au Gabon. Notamment sur plan économique, avec une diplomatie offensive et un management acquis. En défendant d'abord les intérêts nationaux. Sur ce dernier aspect, il y a lieu de saluer la manière avec laquelle notre pays est parvenu à ramener son partenaire à la raison.
Dans une récente interview accordée à L'Union, le ministre des Mines et des Ressources géologiques, Gilles Nembe, a loué "la méthode Brice Clotaire Oligui Nguema" pour restaurer la confiance visà-vis des partenaires. Une méthode empreinte de sincérité, comme lors de son tête-àtête avec le président américain Donald Trump, à Washington, lors du sommet États-UnisAfrique. Ou encore lors du dernier rendez-vous d'Abuja qui a permis à notre pays d'arracher un contrat de financement à hauteur de 1 600 milliards de FCFA.
Concernant la volonté exprimée autour du manganèse, le Gabon a rappelé à son partenaire les efforts qu'il a déjà consentis dans le processus de transformation locale du minerai. Au-delà du Complexe métallurgique de Moanda qui devait employer 500 nationaux, le projet de la centrale hydroélectrique Grand Poubara a été réalisé pour soutenir cette ambition.
L'État gabonais a donc fait sa part. Il revient à ses partenaires classiques comme Eramet/Comilog de faire la leur, en partageant la volonté gouvernementale d'améliorer les chaînes de valeur des minerais et de mettre en place des unités industrielles pour diversifier l'économie et créer des emplois qualifiés.
Dans cette perspective, le Gabon dispose déjà d'un calendrier prévisionnel sur la concrétisation du projet de transformation locale du manganèse. Le management c'est aussi se projeter vers le futur. Et par rapport à cette projection, notre pays pourrait engranger jusqu'à 3 000 milliards de FCFA par an, avec ce projet de manganèse.
random pub


