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Politique

Gouvernance : la CNR fustige les "dérives du pouvoir actuel"

Le président de la CNR, le Pr Vincent Moulengui Boukosso. © DR

"Expulsions forcées", "confiscation du pouvoir", "atteinte à la dignité des individus", "violation de la loi électorale", etc. Le moins que l'on puisse dire est que le président de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), le Pr Vincent Moulengui Boukosso, s'en est pris violemment récemment au pouvoir actuel en dénonçant, au cours d'une déclaration rendue publique au siège de la CNR, la "pente glissante" que semble, selon lui, emprunter le régime.

C'est donc un tableau particulièrement sombre qu'il a dépeint en interpellant au passage l'opinion publique nationale et la Communauté internationale sur les risques de voir émerger, à terme, "une gouvernance autoritaire". D'autant plus que d'après lui et ses amis membres de la CNR, le régime en place s'affranchit progressivement de l'obligation de respecter les lois et textes en vigueur. Ce qui n'est pas sans rappeler, à l'entendre, les errements du passé, condamnés par la majorité des Gabonais.

S'il n'y a pas encore péril en la demeure, l'ancien membre du gouvernement, néanmoins, a estimé que les "autorités gagneraient à créer, en toute responsabilité et humilité, les conditions d'une bonne gouvernance, loin de toute forme d'arrogance, suffisance et mépris à l'égard des Gabonais et Gabonaises". À un peu plus de deux mois de la tenue des élections législatives et locales, cette sortie, à l'en croire, témoigne de la détermination de la CNR d'assumer, en toute responsabilité et objectivité, sa mission de "sentinelle" en veillant à la défense des intérêts du peuple gabonais.

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