Barro Chambrier exige des ministres une implication rigoureuse pour incarner la vision présidentielle

Gouvernement d'action ou rien. C'est ainsi que pourrait se résumer le discours du vice-président du gouvernement lors du Conseil interministériel de ce 17 juillet. Alexandre Barro Chambrier a, sans détour, appelé à une implication sans faille des membres du gouvernement dans la mise en œuvre du projet de société du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema.

"Le cap présidentiel doit être la boussole de notre action", a-t-il martelé, soulignant que le projet présidentiel n’est pas un concept abstrait, mais le reflet des espoirs et des besoins des citoyens. "Force est de constater que le niveau d’implication dans l’examen des dossiers soumis au Conseil des ministres nécessite une amélioration substantielle", a-t-il dit. Barro Chambrier indexe la passivité, les lectures superficielles et les décisions mal préparées, aux conséquences parfois "désastreuses".

Pour lui, l’excellence gouvernementale ne se décrète pas. Elle devrait se construire au quotidien par l'engagement de l'équipe gouvernementale. Il a mis l'accent sur la nécessité de produire des fiches techniques rigoureuses considérant qu'une "fiche bâclée ou non lue entrave la prise de décision éclairée", de respecter les procédures ; etc. Pour lui, ce n'est d'ailleurs pas une option mais "la condition sine qua non de la légalité et de la confiance du public". Le vice-président du gouvernement a en outre rappelé des mesures phares déjà engagées.

Entre autres : la création de cinq Fonds stratégiques pour relancer l’économie, l'interdiction à l'horizon 2029 de l’exportation du manganèse brut, la centrale d’achats pour les produits de première nécessité... Il a annoncé le suivi régulier de leur mise en œuvre à l’ordre du jour des prochains Conseils. "Le président de la République nous a confié une mission claire : faire de ce gouvernement un gouvernement d’action et de réforme, chargé de mettre en œuvre son projet de société. Nous devons avancer", a-t-il déclaré. Un message net s'il en fallait : l’ère de la gestion passive est révolue. Place à l’efficacité, à la redevabilité et à l’action !