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Politique

Alice Lamou : une vie au service de son prochain !

 Alice Lamou (ici de son vivant) sera inhumée demain, samedi. © DR

On la savait, plus ou moins, recluse dans sa résidence sise après le Tribunal, cependant rien ne laissait présager qu'Alice Lamou succomberait d'un malaise, le 6 juillet dernier. Aujourd'hui débute ses obsèques à sa résidence. Cette matriarche, au "look à la garçonne" derrière son caractère bien trempé, était une véritable "mère-poule" et une dame dont l'engagement aura marqué plus d'un dans le domaine social, politique et associatif.

Née le 22 février 1946 à Libreville, cette originaire de Gamba (Ogooué-Maritime) décroche, en 1970, un diplôme d'Assistante sociale, décerné par l'Institut de Formation sociale d'Abidjan (Côte d'ivoire). Avant de rallier la France, notamment l'Institut Montrouge où elle obtint en 1973 un diplôme de technicienne supérieure des Affaires sociales. De retour au pays, elle débute sa carrière administrative au service social du Tribunal de grande instance de Libreville.

Par la suite, elle est mutée à l'École nationale d'action sociale en qualité de directeur adjoint. Elle demeurera en poste pendant treize (13) ans. Militante engagaée du Parti démocratique gabonais (PDG), Alice Lamou se fera remarquer au sein de cette chapelle au niveau de l'Union des femmes du PDG (UFPDG). Normal, elle aura été l'une des premières féministes du Gabon. En 2002, elle entame véritablement sa carrière politique comme députée. Ce qui l'a conduite au bureau de l'Assemblée nationale de la Xe législature, comme 5è secrétaire.

Le 4 septembre 2004, elle fut promue ministre de la Marine marchande, chargée des Équipements portuaires. Puis, le 20 janvier 2006, ministre de la Lutte contre le Sida, chargée des Orphelins du Sida. Un retour ou presque à ses premières amours professionnelles. La disparue a aussi géré avec maestria la Fondation horizons nouveaux créée par feue Lucie Édith Bongo Ondimba. Bon à savoir, elle fut également past-président du Lions club Samba de Libreville. Au moment de son passage dans l'au-delà, Alice Lamou laisse une famille biologique, et une famille politique et associative éplorées.

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