Dans le cadre du référendum de demain 16 novembre 2024, le Réseau des observateurs citoyens (ROC) a inauguré ce matin à l’hôtel Radisson Blu une "Situation Room". Cet outil stratégique vise à renforcer la transparence et la crédibilité des élections, plaçant ainsi la démocratie gabonaise au centre de ses préoccupations.

L'abstention est un phénomène qui interpelle depuis des années à chacune des consultations politiques organisées dans notre pays au cours de ces trois dernières décennies sans qu'on y trouve - même dans les grandes démocraties occidentales -, une réponse définitive pour le juguler.

Le dénominateur commun avec la présente élection reste et restera, sans aucun doute, cette volonté fortement ancrée dans notre ADN d’écrire une nouvelle page de notre Histoire.

Premier scrutin organisé à l'ère de la restauration des institutions, le référendum de ce samedi devrait être particulièrement scruté. Aussi bien par les Gabonais que par la communauté internationale, encore largement marqués par les nombreux dysfonctionnements constatés et dénoncés en août 2023.

La campagne référendaire lancée le 6 novembre dernier, prend les allures d'une campagne présidentielle. Les panneaux publicitaires, ornés de l’effigie de Brice Clotaire Oligui Nguema, sont partout omniprésents et créent une atmosphère presque électorale.

Ce jeudi 14 novembre, Steeve Ilahou, président du mouvement "Gabon en Action", a annoncé une grève de la faim pour protester contre les articles jugés dangereux de la nouvelle constitution. Il appelle le peuple gabonais à s'unir pour réclamer une réécriture démocratique.

Ancien officier général de la Garde républicaine ( GR), et grand serviteur de l'État, le général Ntumpa Lebani a dans une interview accordée à l'Union, donné son point de vue sur le référendum du 16 novembre prochain. Auquel, il appelle d'ailleurs la population à voter massivement oui, pour un nouvel essor du Gabon.

À l'approche du premier scrutin depuis la restauration des institutions, le référendum de samedi prochain est scruté de près, tant par les Gabonais que par la communauté internationale, après les dysfonctionnements majeurs de la dernière élection.

Alors que le référendum approche, les partisans du "Oui" et du "Non" intensifient leurs campagnes dans le département de la Louetsi-Bibaka, annonçant des enjeux cruciaux pour l'avenir des Gabonais.

Après avoir été l'un des leaders politiques de notre pays à appeler la population gabonaise, lors de sa conférence de presse d’octobre 2024, à voter "Non" au projet de Constitution soumis à référendum samedi prochain, le président du parti politique "Gabon nouveau", Mike Jocktane, vient de faire volte-face en les invitant cette fois à voter "Oui".

Convaincu par ce projet de nouvelle constitution qui voit la suppression du poste de Premier ministre, chef du gouvernement, ce mouvement de jeunes défendra clairement le « Oui »

À quelques jours du scrutin, la présidence invite les opposants à exprimer leurs préoccupations.