Comme on pouvait s'y attendre la Commission mixte paritaire (Assemblée nationale et Sénat) a débuté ses travaux, hier. Et pour cause, le Sénat n'a pas adopté en termes identiques à ceux de l'Assemblée nationale les deux textes inhérents aux réformes politiques en République gabonaise.
Le projet de loi relatif aux partis politiques en République gabonaise défendu par François Ndong Obiang, ministre de la Réforme et des Relations avec les institutions a enregistré plusieurs amendements émanant de la deuxième Chambre du Parlement. Singulièrement sur des formulations sémantiques. Mais également sur les éléments constitutifs du dossier relatif à la création d'un parti politique.
Barnabé Indoumou Mamboungou, président de la Commission des Lois et des Affaires administratives, chargée des Droits de l'Homme du Sénat, et ses collègues ont fixé à 9 000 adhérents avec Numéro d'Identification personnel (NIP) pour créer une chapelle politique. Alors que les députés avant eux étaient restés sur le chiffre initial de 12 000 adhérents. S'agissant du projet de loi portant répartition des sièges électoraux l'un des principaux amendements figure sur la répartition des sièges des sénateurs.
Notamment l'article 8 du texte initial. "Après analyse sur la répartition des sénateurs faite par l'Assemblée nationale, la Commission a retenu la rédaction du gouvernement, car elle respecte plus ou moins l'équilibre régional. Toutefois, elle a transféré le sénateur de la commune de Minvoul à la commune de Mitzic compte tenu du poids démographique de cette dernière", peut-on lire dans l'article 8 du rapport de la Commission susmentionnée. Dans tous les cas, ladite Commission mixte paritaire dispose de quelques jours pour rendre une copie définitive. D'autant que la fin de l'actuelle session parlementaire est fixée à lundi prochain.
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