La chute est aussi brutale que spectaculaire. À peine sa démission du gouvernement actée mardi, l'ex-ministre du Tourisme, Pascal Ogowe Siffon, a été cueilli par les agents du B2. Au cœur de cette interpellation choc : des soupçons de détournement portant sur une enveloppe vertigineuse de 10 milliards de FCFA destinée à la relance du secteur. Alors qu'il pensait rejoindre les bancs du Sénat, c'est désormais face aux enquêteurs de la Contre-Ingérence qu'il doit s'expliquer, privé pour l'heure de toute immunité parlementaire.

Ils ont tenté de manipuler la peur pour mieux écouler leur poison. À Léconi, quatre trafiquants de drogue notoires ont été interpellés après avoir inventé de toutes pièces une invasion de gangs 'Kulunas' pour détourner l'attention des forces de l'ordre. Un stratagème audacieux qui n'a pas suffi à tromper la vigilance de la gendarmerie, qui a saisi pour près de 30 millions de FCFA de chanvre indien sur ces récidivistes déjà connus de la justice.

L'horreur a frappé à huis clos. La Cour d'appel judiciaire de Mouila, siégeant en session criminelle à Tchibanga, a rendu un verdict implacable le 11 décembre dernier. Jean-Pierre Kombila, 53 ans, a été condamné à 13 ans de réclusion criminelle pour avoir violé sa propre fille de 9 ans. Profitant de la promiscuité du domicile familial, ce père de douze enfants a brisé l'innocence de la fillette, dont le calvaire n'a pris fin que grâce à la vigilance tardive de sa mère face à des symptômes médicaux inquiétants.

L'effroi s'est emparé du quartier Potos à Franceville ce lundi. Une banale altercation dans un débit de boissons a viré au drame sanglant lorsqu'un homme de 31 ans a mortellement blessé son rival à la gorge à l'aide d'un tesson de bouteille.

À Mandji, dans la Ngounié, un jeune bachelier sans emploi de 27 ans a troqué ses diplômes contre le trafic de stupéfiants. Interpellé par l'Ocad, Vivien Dimitri Goulouba a stupéfait les enquêteurs en dissimulant sa marchandise illicite au cœur même... d'une Sainte Bible. Récit d'une descente aux enfers qui s'achève derrière les barreaux de la prison centrale de Mouila.

L'horreur a côtoyé le miracle ce dimanche au PK 13. Abandonné dans un panier à l'orée de la forêt 'Ayo', un nourrisson de quelques semaines a échappé au pire grâce à la vigilance d'enfants du quartier et au civisme exemplaire d'un haut fonctionnaire. Récit d'un sauvetage in extremis et d'un parcours du combattant pour offrir des soins à cet innocent, alors que les auteurs présumés de cet abandon sont activement recherchés.

À Mouila, la Cour d’appel a prononcé une lourde condamnation dans une affaire de viol intrafamilial : Sosthène Bakissi Bakissi, 50 ans, écope de 30 ans de réclusion criminelle et de 20 millions FCFA d’amende pour des faits commis sur ses deux filles jumelles, âgées de 10 ans au moment des violences.

À Franceville, un étudiant de 25 ans a été condamné à six mois de prison ferme pour le vol de deux bouteilles de gaz et d’un téléphone portable. Une affaire qui a choqué l’audience, tant par le mode opératoire, intrusion après avoir brûlé un rideau anti-moustique, que par le profil de l’accusé, en formation universitaire.

À Port-Gentil, la communauté éducative est endeuillée par le décès de Prunela Angone Essono, institutrice en première année dans un établissement primaire privé. Victime d’un malaise au sein du complexe catholique Sacré-Coeur, elle a été évacuée au CHR de Port-Gentil, où elle est décédée le 11 décembre 2025.

À Makouké (Moyen-Ogooué), une fillette de 2 ans a été grièvement blessée à la machette par son oncle, mercredi matin, derrière la maison familiale. Secourue par des voisins, elle a été prise en charge au dispensaire d’Olam avant d’être évacuée à l’hôpital Albert-Schweitzer de Lambaréné, où son pronostic vital est annoncé bon.

En session criminelle foraine à Tchibanga, la Cour d’appel judiciaire de Mouila a acquitté L.K., poursuivi pour viol sur mineur, « au bénéfice du doute ». Pointant des éléments manquants au dossier et des zones d’ombre, la juridiction a ordonné la mainlevée du mandat de dépôt et sa remise en liberté.

C’est une première historique qui pourrait écorner l’image du Gabon sur la scène internationale. Suite à la plainte de l’ancien député Hervé Patrick Opiangah (HPO), qui dénonce un harcèlement judiciaire et une atteinte à sa dignité, la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples (CADHP) a officiellement accepté d’examiner ce dossier brûlant.