Ce n’est pas la première fois que les populations manifestent leur mécontentement à l'égard des sociétés opérant dans la zone responsable de la dégradation de l’environnement et de l’écosystème dont elles tirent l’essentiel de leurs moyens de subsistance.

Les populations du regroupement des villages Yéno, petite bourgade située à 21 km de Mimongo, chef-lieu du département de l’Ogoulou, dans la province de la Ngounié, sont vent debout contre l’exploitation sauvage de l’or par des sociétés étrangères, à l'instar de la société Makani Mining Gabon, bénéficiaire d'un permis d'exploration. 

La lueur d'espoir née des travaux d'aménagement de plusieurs voies observés à travers le Grand Libreville sous la Transition semble s'estomper au moment où le Gabon amorce son entrée dans la Ve République. Vu qu'aucun chantier allant dans ce sens n'est visible, alors qu'une bonne partie des artères de la première ville du pays subissent des dégradations jour après jour. Ce qui suscite au passage l'indignation de plusieurs Librevillois.

Au sortir d'une réunion présidée il y a quelques semaines par le ministre de la Communication, un conseiller du directeur général de Télédiffusion du Gabon (TDG) affirmait que le taux de couverture nationale de radio Gabon et de Gabon 1ere était de 66 %. Une révélation qui avait alors fait bondir certains observateurs au fait de ce dossier dont on ne parle que trop peu.

Insalubrité quand tu nous tiens ! C'est visiblement le jusqu'auboutisme, vu l'ampleur du phénomène dans les espaces commerciaux, notamment là où on vend de la nourriture. À Libreville, le constat est alarmant.

Le 4 avril 2024, Sylvain Ismaël Agnagano est refoulé sans ménagement de Bangui vers le Gabon, à la suite d'un arrêté du ministère centrafricain de l'Intérieur et de la Sécurité publique. L'acte administratif des autorités de Bangui est adossé sur cinq motifs incriminant le Gabonais : "séjour irrégulier, trahison, complicité d'atteinte à la sûreté intérieure de l'État, espionnage, faux et usage de faux".

Pourtant saluée à sa livraison par la majorité des Librevillois, la voie de contournement représente en même temps un danger pour les automobilistes, surtout les moins prudents. En ce que sur cette artère, construite pour… contourner les embouteillages rendant difficile l'accès dans la commune d'Akanda, la conduite n'est pas franchement aisée lorsqu'il fait nuit.

Il est un fait indéniable : La solidarité au sein de nombreuses familles gabonaises tend à s'étioler lorsqu'elle n'est déjà pas devenue un vain mot. Cette valeur est d'ailleurs vidée de tout son sens quand un membre, pour une raison ou une autre, vient à perdre la boussole. Ce dernier se retrouve alors rejeté par les siens au point où il n'a plus pour seule alternative que la rue.

Dire que le phénomène des malades mentaux prend de l'ampleur à Libreville est presque une lapalissade. En effet, dans une société rongée par la précarité de la vie, où de nombreux jeunes désœuvrés et même scolarisés sont enclins à la consommation de drogues dures et autres substances provoquant une dépendance psychique et physique forte, il reste quasiment impossible d'enregistrer une embellie face à ce mal.

Occupation illégale, non-respect des conditions d'hygiène, “taudisation”, nuisances sonores, vente de produits illicites, fléaux de diverses natures, etc. C'est désormais dans ce désordre entretenu par les commerçants et autres vendeurs de boissons établis sur le front de mer, que les habitants de La Sablière, notamment derrière la résidence de l'ancien président de la République, Ali Bongo Ondimba, vivent. Constat.

D'une part, une note interne du directeur général visant à recadrer les chauffeurs qui ne sont pas à jour de leurs redevances journalières. De l'autre, des enregistrements sonores de certains conducteurs se plaignant des conditions d'exécution du contrat qui les lie à Taxi-Gab+. Des faits versés la semaine dernière sur la place publique, et qui traduisent un certain malaise dans la mise en œuvre de ce projet cher au président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema. Mais de quoi s'agit-il exactement ? Lecture...

À l’instar de plusieurs autres quartiers de la capitale gabonaise, les habitants de Derrière-l'École- normale-supérieure (ENS), notamment ceux de la zone dite Alalango, mènent une vie semblable à celle du désert. D'autant que depuis plusieurs mois, l'eau manque dans leurs robinets.