Le climat politique s'intensifie à Mouila, à l'approche du référendum du 16 novembre, mais la ville reste calme, malgré les manœuvres des partisans du "oui".
Alors que le train-train quotidien des habitants de Franceville et Moanda se poursuit, l’échéance du référendum sur la constitution suscite interrogations et attentes. La campagne électorale débute enfin, mais des doutes persistent.
À peine 72 heures après le lancement officiel de la campagne électorale, la province de l'Ogooué-Lolo semble marquée par un calme inquiétant, malgré une tendance en faveur du "oui" au projet de Constitution.
Alors que la campagne pour le référendum du 16 novembre a été officiellement ouverte, la ville d'Oyem peine à s'animer, laissant les partisans du "oui" et du "non" se préparer dans l'ombre.
À une semaine du référendum crucial prévu le 16 novembre 2024, Makokou, chef-lieu de l'Ogooué-Ivindo, reste étonnamment calme. Entre une commission électorale encore inactive et des campagnes hésitantes, la préparation semble au point mort.
Dans une démarche symbolique, une dizaine de membres du Parti Démocratique Gabonais annoncent leur démission collective, optant pour un engagement politique plus ancré dans les réalités locales, au sein du mouvement Mulundu Delta Force.
À quelques jours du référendum constitutionnel du 16 novembre, Dr Nicole Assélé, leader féministe et ancienne ministre, exprime son opposition au texte proposé, qu'elle juge défaillant en matière de droits des femmes. Lors d'une émission, chez nos confrères Gabonactu, elle a dénoncé l'absence d'avancées significatives et a appelé les Gabonaises à voter en toute conscience.
Dans un entretien accordé au journal l'Union, le ministre de l'Intérieur Hermann Immongault évoque les défis liés à l'organisation du référendum sur la nouvelle Constitution. Entre responsabilités accrues et promesses de transparence, il assure que chaque citoyen pourra exercer son droit de vote en toute confiance.
Dans une intervention récente, le leader du Mouvement d'émancipation socialiste du peuple, Dr Jean Victor Mouang Mbading, a critiqué la nouvelle Constitution en préparation au Gabon, qu'il accuse de vouloir instaurer un régime monarchique autour du Général Oligui Nguema. Défenseur des valeurs démocratiques, il refuse également une place dans le gouvernement.
Dans un entretien exclusif accordé à l'Union, Hermann Immongault aborde les enjeux de la campagne électorale qui débute le 6 novembre. Entre préoccupations sécuritaires et transparence du scrutin, le ministre rassure les électeurs sur les conditions de vote et la communication des résultat.
Vingt-neuf ans après le référendum de juillet 1995, les Gabonais sont appelés à se prononcer par "Oui" ou "Non" sur la nouvelle Loi fondamentale. Il s'agit donc d'un rendez-vous politique majeur, d'autant que le référendum sur la Constitution est l'un des mécanismes par lesquels le peuple exerce sa souveraineté.