La Commission supérieure des jeux de hasard au Gabon a tenu ce mercredi 21 mai 2025 sa deuxième session de l’année, sous la présidence du ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault. Une rencontre qui visait à faire le point sur la régularisation du secteur, et qui a permis de justifier le choix du partenaire technique retenu par l’État : la société eTech SAS.
De cette rencontre, on retient que les opérateurs non conformes disposent d’un délai de 72 heures pour régulariser leur situation. Passé ce délai, une session extraordinaire de la Commission se tiendra dimanche pour envisager des sanctions. Alors que la mission première de ce rendez-vous est d’assainir un secteur longtemps laissé à lui-même, le discours s’est aussi focalisé sur la désignation de l’intégrateur chargé de la plateforme financière.
Accusations de favoritisme, manque de transparence, menace sur les emplois gabonais : les critiques fusent de partout dans l'opinion. Occasion pour le ministre Hermann Immongault de répondre avec clarté : " L’État est souverain. L’État a pris la décision d’avoir cet opérateur dans le cadre d’un contrat de partenariat public-privé (PPP). Tout a été fait dans le respect de la loi. " Le membre du gouvernement précise que ce partenariat est transitoire et qu’à terme, la plateforme reviendra entièrement à l’État.
Quant aux inquiétudes au sujet de l’impact social, le ministre se veut rassurant : " Il n’y a aucun emploi gabonais menacé. Bien au contraire, la régulation du secteur permettra de créer des milliers d’emplois directs et indirects. "
Selon lui, la structuration du marché pourrait générer des recettes de plusieurs centaines de milliards de francs, inspirées du modèle ivoirien. Pour Hermann Immongault, il s’agit de garantir une meilleure transparence financière et de mobiliser des ressources pour le développement social et la solidarité nationale.
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