Devant l'urgence qui s'imposait à la suite de l'annonce et de la confirmation de ce foyer de tuberculose au terme d'examens approfondis et de prélèvements buccaux, le ministère de la Santé, par le truchement de sa direction régionale de la Santé, a tout de suite pris le taureau par les cornes pour sauver les vies au sein de cette maisonnée. Relevons, pour la saluer, la diligence avec laquelle la direction du Centre hospitalier régional d'Oyem a réagi, en dépêchant sur les lieux, à Nkolabona, malgré la distance, quelques-uns de ses soignants pour s'enquérir de la situation et procéder à l'évacuation des cas concernés à Oyem.
Notamment les trois enfants les plus touchés par la maladie. Qui s'en trouvent très affaiblis parce que, selon les soignants, l'infection a suffisamment fait son lit. Pointant ainsi un doigt accusateur en direction de deux parents (père et mère) qui ont accepté d'héberger un "sujet suspect" qui a fini par contaminer toute la maisonnée. Pis, pour avoir fait preuve de négligence en gardant à la maison, pendant des mois durant, des enfants qui présentaient déjà des signes d'une infection pulmonaire. Tant les 10 enfants et eux-mêmes toussaient à longueur de journée.
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Conscient de ce que cette famille a pu être en contact avec d'autres personnes dans le village, le ministère de la Santé, par le biais de sa direction régionale, demande aux villageois de Nkolabona, qui présenteraient des symptômes apparents, de se rendre urgemment à l'hôpital d'Oyem, pour des examens gratuits. Afin d'éteindre rapidement ce foyer de tuberculose.
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