Lors d'une conférence de presse tenue récemment à Libreville, le Syndicat de l’Education nationale (Sena) a menacé de perturber la rentrée des classes 2025-2026 si ses revendications n'étaient pas prises en compte avant le 1er septembre 2025, date prévue pour la reprise des cours sur toute l'étendue du territoire national. À l’origine de cette montée au créneau, l'organe syndical note, pour le déplorer, des "insuffisances" dans le fonctionnement du système éducatif.
Le Sena admet que la période de Transition a permis de réaliser des avancées significatives et notables dans ledit secteur, citant en exemple l'octroi de plus de 1 000 postes budgétaires, la réhabilitation d'établissements scolaires, le rétablissement des bourses d'études scolaires et la transformation des Écoles normales supérieures en Instituts de formation des personnels, etc.
"Mais qu’à cela ne tienne, ces progrès n'ont pu masquer tous les maux qui minent notre système éducatif", estime ledit syndicat. Au nombre des préoccupations : l'insuffisance des budgets alloués à l'éducation. Ce qui limiterait les capacités d'investissement et de réformes nécessaires au développement d'un système éducatif performant.
Le Sena invite les ministères concernés à régulariser les situations administratives des agents publics. Car "cette régularisation est perçue comme un gage de sérénité pour la communauté éducative", a-t-on entendu.
Face à ces problématiques, les membres dudit syndicat sollicitent l'arbitrage du chef de l’État, chef du gouvernement, afin que des mesures concrètes soient prises pour répondre aux préoccupations des enseignants et garantir un avenir meilleur à l'Education nationale. Mais si rien n'est entrepris rapidement, le Sena prévoit une perturbation de la rentrée des classes à l'échelle nationale. C'est tout comme un ultimatum lancé au gouvernement.
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