Le Gabon participe à l’Africa Energy Week (AEW) au Cap, du 29 septembre au 3 octobre, avec des résultats concrets: signatures d’accords d’exploration offshore profond et plaidoyer pour une attractivité renforcée. Porté par le ministre du Pétrole et du Gaz, Sosthène Nguema Nguema, le pays mise sur une réforme du secteur et sur une stabilité accrue pour séduire les investisseurs mondiaux.

Le Gabon a annoncé l’interdiction des sacs plastiques à usage unique à compter du 23 septembre 2025, conformément à une ordonnance ratifiée en 2024. Si la mesure vise à protéger la santé, la biodiversité et la lutte contre la pollution, elle suscite des réticences chez les petits commerces et menace une filière industrielle locale, invitant à une réinvention des usages et à un dialogue entre autorités, marchés et acteurs du secteur informel.

Une double pollution pétrolière menace les côtes entre Mayumba et Mayonami, selon le ministère de l'Environnement. Après une mission aérienne qui a détecté une nappe d’hydrocarbures proche des côtes, les autorités et AGEOS renforcent les investigations, envisagent une surveillance renforcée et préparent une dépollution coordonnée en collaboration avec les acteurs locaux et les partenaires techniques.

Lors de l’African Energy Week à Cape Town, le Gabon a dévoilé une offensive ambitieuse pour attirer les capitaux étrangers dans son secteur pétrolier et gazier, en misant sur une réforme structurelle et une promotion active du potentiel du bassin sédimentaire. Présenté par le ministre Sosthène Nguema Nguema, le plan prévoit une scission du Code des hydrocarbures en deux textes distincts et une approche plus incitative pour les investisseurs, notamment via la suppression éventuelle du bonus de signature pour les majors.

Yvon Sana Bangui, gouverneur de la BEAC, a commenté, lors d’une réunion du Comité de politique monétaire, la chute des réserves de change qui a fait la une des médias. Il détaille les facteurs derrière la perte, les mesures envisagées et reste optimiste sur une reprise attendue d’ici la fin de l’année, tout en mettant en évidence les vulnérabilités économiques de la région Cémac.

Genmin Limited, en collaboration avec Sinohydro, explore une réduction des coûts d’investissement pour accélérer le projet de mine de fer de Baniaka au Gabon. Avec une estimation des réserves dépassant deux milliards, les deux partenaires étudient des économies sur le tracé d’une ligne électrique, des transformateurs et les infrastructures associées (Hôpital, logements et routes), dans l’objectif de rendre le financement plus accessible et de démarrer la construction plus rapidement.

La mise en service de la centrale flottante de 150 MW, fournie par le producteur indépendant KarPowerShip (KPS) et amarrée au large de Libreville, n’a pas encore livré ses promesses. Les travaux de raccordement, retardés par des aléas techniques et des questions de sûreté, se poursuivent selon un nouveau planning, promettant toutefois une amélioration progressive de la stabilité du réseau dans le Grand Libreville et la réduction des délestages à moyen terme.

Dans son édition d'hier, le site Ecomatin a publié une information selon laquelle la Cémac, et donc la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC), a perdu, en seulement deux mois, environ 1 000 milliards FCFA pour tomber à 6 667,58 milliards FCFA au 16 septembre 2025.

Selon un nouveau rapport publié par la Banque mondiale, l’indice de performance des ports à conteneurs (IPPC) révèle une détérioration globale de la performance portuaire entre 2020 et 2024, affectée par la crise en mer Rouge, les frictions du canal de Panama et les répercussions de la pandémie de Covid-19.

Une commission de la Comesa a révélé le 18 septembre dans un communiqué que Oakview Capital L6 DAC (Irlande) et CF BM UK Holdings Limited (Royaume-Uni) envisagent de prendre le contrôle d’environ 71% de la Société Phocéenne de Participations (SPP), détenue par Bourbon.

La Commission de surveillance du marché financier de l'Afrique centrale (Cosumaf) et le Private Infrastructure Development Group (PIDG) ont signé à Libreville une convention visant à dynamiser l’investissement dans le marché financier régional. Le partenariat prévoit notamment un soutien technique et financier pour accélérer les réformes des marchés, le développement d’actifs dans l’énergie, les télécommunications, l’eau, le transport et l’agriculture, et la mise en place de cadres plus transparents et inclusifs.

Spam Alert, le service de détection de spam d’Airtel Africa alimenté par l’IA, a permis d’identifier plus de 205 millions de SMS indésirables dans 13 pays africains au cours des six derniers mois. Le Nigeria, le Kenya, la Tanzanie et la Zambie enregistrent les volumes les plus élevés, mais le déploiement a permis une baisse globale de 12 % des messages indésirables, avec une chute marquée au Nigeria.