C’est un tournant majeur pour l’économie gabonaise. En interdisant, dès le 1er janvier 2027, l’importation de poulet de chair, le Chef de l’État engage résolument le pays sur la voie de l’autonomie alimentaire. Cette mesure, présentée comme un levier de transformation structurelle, s’inscrit dans une dynamique plus large d’indépendance économique et de valorisation du “produire et consommer local”.
Objectif affiché : redonner à la filière avicole nationale toute sa place dans le paysage économique. Longtemps concurrencée par des importations massives à bas prix, la production locale devrait désormais bénéficier d’un regain d’intérêt, porté par cette décision politique. Les professionnels du secteur sont appelés à intensifier leurs investissements, à moderniser les outils de production et à améliorer la qualité des produits.
Au-delà de la filière elle-même, c’est tout un écosystème économique qui pourrait en profiter. Des emplois ruraux à la transformation agroalimentaire, en passant par la distribution, l’impact attendu est multiple. La mesure pourrait également contribuer à rééquilibrer la balance commerciale, réduisant la facture des importations tout en stimulant la croissance interne.
Pour les consommateurs, cette orientation ouvre la voie à une montée en qualité des produits disponibles sur les marchés locaux, mieux contrôlés, mieux tracés, et porteurs de garanties sanitaires renforcées.
En misant sur ses propres ressources et sur le potentiel de ses agriculteurs, le Gabon affirme une volonté claire : celle de maîtriser son destin économique, en commençant par l’assiette.
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