Pour transformer les richesses forestières non ligneuses en opportunités économiques concrètes, le Gabon a officiellement lancé "Maivou", son Comptoir national des produits forestiers autres que le bois d’œuvre. Placé sous le marrainage de la première dame Zita Oligui Nguema, ce projet piloté par l'Agadev vise à structurer la filière en créant une place de marché garantissant traçabilité, légalité et inclusion, avec un réseau de comptoirs déployé sur tout le territoire dès janvier 2026.

Un an après son lancement, le programme Taxi Gab dresse un premier bilan en demi-teinte. Si le directeur général, Curt Fouty Obeye, se félicite d'un taux de réussite global "très encourageant" avec près de 90 % des bénéficiaires à jour de leurs obligations, il a également annoncé une mesure de fermeté : l'exclusion de 19 promoteurs.

Le Grand Libreville est de nouveau plongé dans une crise énergétique marquée par des coupures d'électricité récurrentes. Selon la SEEG, cette situation critique est le résultat d'une double peine : le retard important dans la mise en service d'une nouvelle centrale thermique et un niveau d'eau historiquement bas au barrage de Tchimbélé, causé par une faible pluviométrie.

Le gouvernement gabonais accélère sa transformation numérique avec le lancement du Système intégré de gestion des finances publiques (SIGFiP). Réuni sous l'égide du ministre de l'Économie, Henri-Claude Oyima, le comité de pilotage a défini le chronogramme de ce projet majeur qui vise à unifier les opérations de neuf directions stratégiques sur une plateforme unique.

Le Gabon affiche sa souveraineté énergétique avec la signature d’un contrat d’exploration et de partage de production de dix ans pour le périmètre Dinonga-Irondou, regagnant des actifs matures du sud-est de Port-Gentil et confiés à la Gabon Oil Company dans le cadre d’une refonte stratégique portée par le gouvernement.

La gabonisation des emplois dans les stations-service, portée par le ministre du Pétrole Sosthène Nguema Nguema, divise les acteurs: certains s’y adaptent, d’autres peinent à suivre, alors que le terrain révèle une mise en œuvre inégale et un recours croissant à une main-d’œuvre non nationale dans un secteur largement géré par des gérants privés étrangers.

Le président Brice Clotaire Oligui Nguema a réuni hier les acteurs privés du secteur minier spécialisé dans l’or pour dessiner l’avenir de la filière. Objectif : mettre fin à l’orpaillage illégal, encadrer l’exploitation artisanale et transformer l’or en levier durable de développement économique, avec un cadre réglementaire renforcé et des recettes mieux contrôlées au profit de l’État.

Les chantiers du carrefour Camp-de-Gaulle et de l’esplanade Georges-Damas-Aleka avancent à un rythme satisfaisant, sous le regard du ministre des Travaux publics Edgard Moukoumbi lors d’une visite de terrain. Fly-over, giratoire, aménagement paysager et monuments emblématiques se présentent comme les aciers du plan de développement urbain engagé par le gouvernement, avec des livraisons prévues pour février 2027.

Le projet Gab Pêche, lancé il y a deux mois pour impulser la pêche artisanale au Gabon, est plombé par une crise interne mêlant accusations d’abus d’autorité et querelles de paternité. La ministre de la Pêche est visée par une plainte virale dénonçant des révocations jugées illégales et une fausse déclaration sur les quantités de poissons, tandis que les coopératives soutiennent que la suspension et le remplacement de l’ADG viserait à sauver le programme de développement.

Henri-Claude Oyima, ministre d’État en charge de l’Économie, a annoncé sur LinkedIn la création de comptes dédiés pour chaque projet cofinancé par le Gabon et ses partenaires internationaux, dans le cadre d’une réforme visant à renforcer la transparence et le suivi des décaissements.

Au terme de cinq années passées en terre gabonaise, l'ambassadeur du Japon au Gabon va quitter définitivement ce qu'il considère comme "son deuxième pays". Amoureux de sa culture et fin connaisseur de son patrimoine, il y garde un "bon souvenir". Durant sa mission, il aura contribué à l'accompagnement du Japon aux projets de développement du Gabon.

Dans le cadre de la poursuite des réformes engagées par l'État pour assainir les finances publiques, le gouvernement a pris, hier, à travers un communiqué, une décision inédite : la suppression de toutes les ordonnances en instance de règlement au Trésor public antérieures à l’année 2023. Cette mesure, portée par le ministère de l’Économie et des Finances, vise à clarifier la situation de la dette intérieure et à restaurer la transparence dans la gestion des comptes de l’État. Si cette mesure s’inscrit dans une logique de rigueur budgétaire, elle soulève toutefois des inquiétudes au sein du secteur privé. Notamment chez les opérateurs économiques concernés par les créances annulées. Pour tenter de comprendre les implications de cette décision, Willy Ontsia, économiste gabonais, apporte ici quelques éclaircissements.