À Abuja, récemment, le Gabon a conclu plusieurs accords financiers pour un montant de plus de 1600 milliards de FCFA. Une grosse partie de cette enveloppe va être consacrée aux investissements dans les infrastructures autour des projets miniers. Dans u n entretien à paraître ce vendredi 4 juillet 2025, le chef du département ministériel des Mines et des Ressources géologiques, Gilles Nembe, reviendra sur les principaux axes desdits projets et, de façon globale, sur la vision du gouvernement pour le développement minier.
Un secteur dont l'avenir s'annonce radieux, avec un entraînement sur les infrastructures de transport en phase de réalisation, notamment la ligne ferroviaire qui partira de Belinga jusqu'à Mayumba, le port en eau profonde du chef-lieu du département de la Basse-Banio, la centrale hydroélectrique de Booué. A côté, il y a la décision annoncée d'interdire l'exportation du manganèse brut dès début 2029 pour transformer localement la ressource.
Le membre du gouvernement est longuement revenu sur cette question, en explicitant l'ambition portée par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui, à tout considérer, est de mettre en exploitation les grands gisements miniers du pays (Belinga, Baniaka, Doussegoussou, Milingui...). Cette grande ambition nécessite, selon le ministre Gilles Nembe, une enveloppe globale d'environ 15000 milliards de FCFA.
Avec un accompagnement de certains opérateurs dans la transformation locale du manganèse et des autres ressources minières. L'on peut retenir, au demeurant, que tous ces projets d'envergure vont booster la création de milliers d'emplois, favoriser la formation des compétences locales et créer plus de valeur ajoutée dans un secteur minier qui ne contribue pas à sa juste mesure au PIB national.
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