Au regard des moyens financiers et techniques dégagés pour redresser la Société d’énergie et d’eau du Gabon, le gouvernement ne tolérera aucun écart de conduite. C’est le message de mise en garde sur un ton ferme délivré par le ministre de l’Accès universel à l’eau et à l’énergie, Philippe Tonangoye, lors de la réunion de crise tenue le samedi 31 mai dernier au siège de la SEEG.
Le membre du gouvernement a annoncé que les services spéciaux de la gendarmerie nationale seraient mis à contribution pour établir les responsabilités de chaque directeur. "Un coup de pied dans la fourmilière est nécessaire. Et il commence dès aujourd’hui ! Le gouvernement ne peut plus accepter le laxisme. Le gouvernement ne pleut plus accepter le désordre, l'irresponsabilité des entreprises, la désarticulation des entreprises. On va régler tout cela ! J’ai informé le gouvernement de la diligence que j’ai prise en contactant le commandant en chef de la gendarmerie nationale pour des investigations profondes", a prévenu le ministre.
Lequel précise que "parce qu’il y a une forte présomption de collusion et de violence douces. Vous serez contactés par des équipes des enquêteurs pour savoir ce qu'il se passe (…). Je vous informe déjà que tous les postes au sein de la Société d’énergie et d’eau du Gabon feront l’objet désormais d’un appel à candidature".
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