ESTIMÉ entre 70 % et 83 % selon les sources, le taux gabonais d’accès à l’électricité est l’un des plus élevés d’Afrique subsaharienne. Mais, en dépit d’une capacité de production de plus de 374 MW, le pays souffre d’un déficit énergétique qui entrave sa capacité de production. Pour venir à bout de ces difficultés, plusieurs projets hydroélectriques avaient été lancés. Il s’agit notamment du projet de la centrale électrique de Ngoulmendjim, dans les monts de Cristal, avec une production de 85 mégawatts, la centrale électrique de Dibwangui (15 mégawatts) et le projet de production d’eau potable de Ntoum 7.
Ces projets, lancés pour la plupart en 2016, n’ont pas connu le début d’exécution attendu pour des raisons de contingences administratives et financières. Le chef du gouvernement de la Transition souhaite accélérer la cadence sur ces dossiers qui ont accusé beaucoup de retard. Sur cette question, ce dernier a dirigé une séance de travail cette semaine avec les ministres Jeannot Kalima de l’Énergie et Mays Mouissi de l’Économie. Ainsi que les partenaires de Gabon power compagny (GPC) et Eranove, avec pour objectif de relancer de manière efficace ces différents projets structurants.
Selon Philippe Jr Ossoucah, le directeur général de GPC, “ces retards sont attribués à plusieurs embûches : administratives, le contexte macroéconomique au Gabon qui a été énormément bouleversé, il y a eu l'inflation qui a augmenté les coûts de construction et l'inflation sur le coût de financement qui remettent en question les coûts des tarifs de ces projets”. Après les échanges entre les parties et au regard de l’urgence que commandent ces projets, le Premier ministre a décidé de les remettre sur les rails. Pour le chef du gouvernement, il faut aller du principe d’efficacité. " On ne compte pas le nombre d’étude, ce qu’il nous faut ce sont les résultats", a-t-il précisé.
GMNN
Libreville/Gabon