Le lancement du Plan national de croissance et de développement (PNCD) marque une étape clé dans la stratégie économique du Gabon, mais soulève des questions sur la réelle différence avec le précédent Plan national de développement pour la Transition (PNDT).

Suite à la mise en service réussie de 70 mégawatts dans le cadre de la phase test à Libreville, le ministère de l'Accès universel à l'eau et à l'électricité annonce le raccordement imminent d’un nouveau navire de production de 150 mégawatts.

Eramet a annoncé mercredi une lourde perte nette de 152 millions d'euros (environ 99 milliards FCFA) pour le premier semestre 2025, en raison de la limitation de ses permis d’exploitation, notamment en Indonésie, et de difficultés logistiques au Gabon. Le groupe voit également son chiffre d’affaires reculer de 7 %, à 1,53 milliard d’euros, et enregistre une chute de 45 % de son EBITDA ajusté, provoquant une baisse de 9 % de son action en bourse.

Dans le cadre de ses efforts pour sécuriser l’approvisionnement en gaz butane et réduire la dépendance aux importations, Petro Gabon a présenté mercredi un projet stratégique au ministre du Pétrole et du Gaz, Sosthène Nguema Nguema. Porté par son directeur général, Jean-Baptiste Bikalou, ce plan vise à doubler la production quotidienne de gaz, de 200 à 400 tonnes, en développant d'importantes infrastructures.

Face aux pertes financières liées à l'absence de contrôle dans les transactions, le gouvernement gabonais organise un atelier à Libreville pour renforcer la digitalisation des paiements. L'objectif est de lancer dès septembre une phase pilote de paiement par QR Code, visant à élargir l’usage du numérique au-delà des simples transferts d’argent, en construisant un écosystème interopérable avec la participation des banques, microfinances et acteurs du secteur

La Société Nationale Immobilière (SNI) fait sourire les habitants d’Essassa et Bikélé en suscitant des interrogations sur ses véritables missions. Entre gestion immobilière, aménagement foncier et construction de logements, son rôle semble s’étendre à des projets d’infrastructures, notamment une route en 2x2 voies. Cette confusion soulève des questions sur ses prérogatives et son positionnement, à la croisée de l’immobilier et des travaux publics.

Derrière la volonté du gouverneur d'augmenter la production  avicole, il y a aussi celle de la pro- vende. Il s'agit d'une nourriture donnée au bétail et aux animaux de basse-cour, comme le poulet, et qui se compose de 50% de maïs ou de blé, 21% de soja, 14% de son, 8% de tourteaux (par exemple d'arachide, de palme, de tournesol), entre autres.

Entre l'interdiction des importations de poulets de chair d’ici à 2027 et le récent recensement des éleveurs et des producteurs de maïs, entre autres, on devine la transformation, à marche forcée, de tout un secteur. Car le gouvernement gabonais doit passer d’une simple interdiction à un écosystème avicole compétitif.

Décidé à reconquérir le secteur des hydrocarbures longtemps resté aux mains des communautés étrangères, le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, s'emploie à tous les niveaux.

Le ministre en charge des Mines, Gilles Nembe, et une délégation de l'entre- prise YHM Chine ont fait, mardi dernier, le point de la construc- tion du port fluvial de Ndjolé.

Le ministre d’État, ministre de l’Économie, Henri-Claude Oyima, a indiqué hier, à l’ouverture du volet dépenses des conférences budgétaires consacrées à l’élaboration du projet de loi de finances 2026, la nécessité de mieux gérer les finances publiques.

À un mois seulement de l'organisation des manifestations liées à la deuxième édition de la Journée de la Libération, prévues le 30 août prochain dans la Nyanga, la situation de la route Ndendé-Tchibanga continue d'interroger.