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Faits divers & Justice

Précisions sur les «déportés» de Makokou

Précisions sur les «déportés» de Makokou

À la suite de l'article paru dans L'Union d'hier en page Faits Divers et Justice, intitulé "Trafic de drogue : les parents des enfants "déportés" à Makokou réclament justice", le collectif des parents tient à apporter des précisions sur quelques méprises relevées.

"Non, nos enfants ne sont pas des "grands délinquants". Le fait de citer une juridiction qui aurait qualifié ainsi nos progénitures est non seulement une atteinte intolérable à leur dignité, mais surtout une violation flagrante de la présomption d'innocence, principe cardinal de tout État de droit. Ces jeunes, dont six Gabonais sur un total de trente, sont des prévenus, c'est-à-dire des individus qui, à ce jour, n'ont été ni jugés ni condamnés. Leurs noms figurent peut-être sur un dossier d'accusation de trafic de stupéfiants et d'association de malfaiteurs, mais leur culpabilité n'a été établie par aucune décision de justice", indique-t-il.

Sur l'arrestation des enfants survenue en décembre 2024, le collectif convient de ce qu'au-delà de cette divergence chronologique, la véritable anomalie, celle qui le pousse au désespoir et à l'indignation, réside dans la détention préventive d'une durée inacceptable. D'autant qu'ils n'ont été ni entendus, ni jugés.

Relativement aux prétendues "raisons de sécurité" avancées par des "sources judiciaires" à Makokou, pour justifier cette délocalisation, le collectif affirme avec force que l'enquête ne peut justifier l'arbitraire et que la sécurité ne peut dissoudre la justice. Et qu'aucune autorité administrative ne saurait contourner la procédure judiciaire, surtout lorsqu'il s'agit de liberté individuelle.

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