C'est devenu une tradition chez le président Brice Clotaire Oligui Nguema. La rencontre avec les Gabonais vivant dans le pays qu'il visite est systématiquement ou presque dans son agenda. Histoire d'entretenir ce lien affectif avec ses compatriotes de la diaspora. La présente visite qu'il effectue depuis lundi aux Etats-Unis, n'a pas dérogé à cette pratique.

Le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, et son homologue américain, Donald Trump, ont jeté les bases d'un renouveau de la coo- pération entre Libreville et Washington.

Lors d’un discours à la Maison Blanche, le président gabonais a appelé à une collaboration internationale pour développer l’énergie, valoriser les ressources locales et renforcer la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée, soulignant l’importance d’un partenariat gagnant-gagnant. Il insiste sur la nécessité d’investissements pour transformer le secteur et assurer la stabilité régionale.

Si des initiatives ont souvent eu lieu, les investisseurs américains ne cachent plus leur intérêt pour le Gabon. C'est du moins ce que l'on doit retenir de l'importante rencontre qu'ils ont eue mardi dernier, à la Chambre de commerce des États-Unis, avec la délégation gabonaise conduite par le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema. Une délégation comprenant des membres du gouvernement et ceux du patronat.

En marge de sa participation au Sommet USAAfrique, le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, a présidé, dans la capitale fédérale américaine, la cérémonie de signature d'un accord de nancement entre l'État gabonais et le groupe minier Millenial Potash. Il s'agit, à tout point de vue, d'un accord stratégique, d'autant qu'il porte sur un financement de 500 millions de dollars (300 milliards de FCFA) pour le développement du gisement de potasse de Mayumba.

Présent à Washington pour un mini-sommet multilatéral, le président Brice Clotaire Oligui Nguema a invité les investisseurs américains à s’engager davantage au Gabon. Il a insisté sur la nécessité de transformer localement les ressources naturelles du pays, tout en soulignant le besoin urgent de financements dans le secteur de l’énergie.

En visite à Washington depuis lundi à l'invitation de son homologue américain Donald Trump, le président de la République était à la Maison Blanche hier, où il a pris part aux assises organisées par le numéro un américain et auxquelles participent quatre autres chefs d'Etat africains. En marge de cette rencontre, il a eu d'autres activités à connotation économique (lire ci-contre).

Les élections législatives et locales approchent à grands pas, avec le dépôt des candidatures prévu du 17 au 23 juillet 2025. Une étape clé pour les partis politiques, les candidats indépendants et les regroupements, qui doivent finaliser leurs dossiers en vue de ces scrutins déterminants pour l’avenir du pays.

Quelle formation politique emboîtera le pas à l'Union nationale initiale (UNI) de Paul-Marie Gondjout qui, dimanche dernier, a annoncé son intention de se fondre dans le parti présidentiel ? Une interrogation de prime abord anodine mais loin d'être dénuée de pertinence.

Sur la scène diplomatique internationale, une visite à la Maison Blanche n’est jamais un événement anodin pour tout dirigeant qui s’y rend à l’invitation du président américain.

Présent à Washington DC, aux États-Unis, aux côtés de quatre de ses pairs africains où il participe à partir d'aujourd'hui au Sommet USA-Afrique, le président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema aura un agenda bien rempli. Outre sa participation audit sommet à l'invitation de son homologue américain, Donald Trump, le chef de l'État aura une séance de travail avec le département d'État du pays de l'Oncle Sam – l'équivalent du ministère des Affaires étrangères au Gabon – ainsi que des tables rondes avec certaines grandes agences américaines.

Animée par la volonté de marquer les esprits, l'Union démocratique des Bâtisseurs (UDB) pourrait être tentée de tout rafler sur son passage, sans égard pour l'équilibre ni pour les autres acteurs.