Quelle est la marge de manœuvre de l'Assemblée constituante dont les travaux se sont ouverts jeudi dernier au palais Léon-Mba ? Cette question est loin d'être dénuée de sens.
Le ministre de la Défense nationale, la générale de corps d'armée Brigitte Onkanowa séjourne dans la capitale chinoise depuis lundi. À la tête d'une délégation essentiellement composée de plusieurs hauts cadres de son cabinet militaire.
Députés et sénateurs sont entrés, hier, dans le vif du sujet en auditionnant au palais Léon-Mba le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, sur le projet de Constitution élaboré par le Comité constitutionnel national (CCN). Accompagné par la ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoue-Mintsa, le moins qu'on puisse dire est qu'il a été plutôt bien servi.
La délégation du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA), qui séjourne à Libreville depuis le 11 septembre courant, a échangé jeudi, avec le gouvernement réuni autour de son chef Raymond Ndong Sima.
Dix jours. C'est le délai imparti aux parlementaires pour examiner le projet de Constitution élaboré par le Comité constitutionnel national (CCN) au cours de l'Assemblée constituante dont les travaux ont été solennellement ouverts hier, au palais Léon-Mba.
Entre nous, reconnaissons que la tâche des parlementaires ne s'annonce pas de tout repos. Tant leur mission est circonscrite dans un intervalle de temps bien précis.
De toutes parts, les parlementaires sont appelés à privilégier l'intérêt supérieur de la Nation durant les travaux de l'Assemblée constituante censés s'achever le 22 septembre prochain.
Une mission du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de la Commission de l'Union africaine (UA) conduite par le président de ladite Commission, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, séjourne depuis hier à Libreville, a-t-on appris du ministre des Affaires étrrangères Régis Onanga Ndiaye.
Nommé en mars dernier lors du Conseil des ministres, le nouveau Représentant permanent de la République gabonaise auprès des Nations unies, Ghislain Ondias Okouma a présenté hier lundi, ses lettres de créance au secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu), Antonio Guterres.
Nombreux estimaient que le délai allait être tenu. Tant les choses semblaient s'accélérer depuis la remise, le 31 août dernier, du projet de nouvelle Constitution au chef de l'Etat.
Depuis la remise du projet de constitution au président de la Transition le 31 août dernier, des voix s’élèvent pour se prononcer sur ledit document. C’est le cas du parti politique en gestation, Les Fondamentalistes. A l’occasion d’un point de presse tenu vendredi dernier à Libreville, la présidente de ce mouvement, Sandrine Nguemebe Endamane, a appelé les membres de sa famille politique à voter pour le « oui » lors du prochain référendum.
Le référendum focalise presque toutes les attentions. Bien que la date de cette échéance importante au cours d e laquelle les Gabonaises et Gabonais seront amenés à se prononcer sur leur nouvelle Loi fondamentale ne soit pas encore connue, la pré-campagne bat déjà son plein.