"Ventre affamé n'a point d'oreille !". C'est ce que dit un vieux dicton. C'est dire que faire entendre raison à ceux qui se lamentent est une tâche bien difficile. Du côté du ministère de l'Éducation nationale, c'est le défi, semble-t-il, que tente de relever la ministre d'État Camélia Ntoutoume-Leclercq, consciente de la grogne qui monte au sein de la population scolaire.

Le défi Janvier sans alcool (JSA), organisé par l'ONG "Sens unique", a connu une 5e édition marquée par un engouement sans précédent. Pour cette année, plus de 70 000 participants ont rejoint ce mouvement, qui vise à promouvoir la consommation responsable de l'alcool et l'activité sportive.

D'après le journal en ligne Sud-ouest, dans certains pays européens, des acteurs de la collecte des TLC (textiles, linge de maison et chaussures) ont arrêté tout ou partie de leurs collectes et retiré des points d’apport volontaire. Des fermetures liées à un "ralentissement important du marché mondial de la friperie" depuis juin 2024, analyse un acteur de l’économie sociale et solidaire.

C’est un spectacle qu'ont réussi à nous imposer, ces dernières années, les responsables des associations et autres plateformes communautaires, à l’approche des joutes électorales dans notre pays. Qu’il s’agisse de soutenir un candidat à la présidentielle, aux législatives ou aux locales, ces associations déploient leur schéma classique, qui consiste à imprimer des t-shirts, polos, casquettes, transporter les jeunes et les femmes d’un point à un autre, à offrir un goûter et, pour couronner le tout, à donner un billet de 5 000 F CFA ou moins à ces derniers. Comme quoi, les mauvaises habitudes ont définitivement la vie dure.

Depuis novembre 2024, journaliste bien connu, attend un document essentiel : son passeport. Une démarche administrative qui aurait dû être banale s'est rapidement transformée en une odyssée frustrante. La raison ? La mairie du 2° arrondissement de Libreville a perdu le registre contenant la souche de son acte de naissance, un document indispensable pour finaliser sa demande.

"On n'est pas sorti de l'auberge. Pire, on y construit même une autre pièce". Ce commentaire d'un internaute sur la toile traduit à suffisance le sentiment qui règne chez de nombreux compatriotes, qui, malgré l'avènement du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), s'étonnent de certaines mesures.

En se filmant devant un Centre hospitalier universitaire de Libreville plongé dans le noir pendant de longues minutes, le lanceur d'alerte Novelas Overmax ne se doutait pas de la portée de cette séquence. Avec beaucoup d'émotion, il a dit qu'il ne comprenait pas comment une telle structure "était dépourvue" de groupes de relais. Ce qui mettait "en danger" des patients. De là, tout est parti en cacahuète.

Face aux défis persistants des quartiers sous-intégrés, l’Armée du mapane s’engage à relayer les voix des habitants à travers les États généraux du mapane. Une démarche novatrice qui vise à établir des solutions concrètes pour améliorer la qualité de vie dans ces zones vulnérables.

Gédeon Ndong Ibamba, un jeune élève de 17 ans en Terminale scientifique au Lycée Paul-Kouya de Koula-Moutou, est actuellement à Libreville, souffrant d'une tumeur qui a gravement endommagé l'un de ses pieds.

Le simulacre de la semaine dernière, au pied de la tribune officielle, sur le boulevard de la Nation, réalisé à la perfection par trois hommes, sans doute des pères de famille, a une nouvelle fois mis à nu le triste spectacle auquel s'adonnent les fanatiques du nouveau "roi".

Les plus récents se sont déroulés la semaine écoulée. Tout d'abord, devant le portail du ministère de l'Éducation nationale et de l'Instruction civique, où des auxiliaires de sécurité en milieu scolaire ont subi la violence des policiers, alors qu'ils y observaient un sit-in pour réclamer six mois de salaires impayés.

L'annonce de la prochaine élection présidentielle a fini par éclipser toutes les autres actualités. Même Alain-Claude Bilie-By-Nze, qui avait prévu une sortie médiatique, a préféré reporter, sans doute pour reprendre son souffle et adapter sa prochaine rhétorique à la nouvelle situation.