Perdu !!! Oui, vous avez bien lu. Le registre a disparu, sans explication ni excuse. Et la réponse des agents municipaux face à ce problème est aussi insatisfaisante que désarmante: " Faites un jugement supplétif." Une suggestion qui aurait pu être une solution si les magistrats n'étaient pas en grève, compliquant ainsi toute possibilité d'obtenir ce document judiciaire. C'est sur Facebook que l'intéressé a exprimé sa frustration qui a été soutenue par plusieurs autres personnes piégées par cette mairie.
Oui. Son cas est loin d'être isolé. Un registre d'état civil peut contenir les actes de naissance de centaines de citoyens. Cela signifie que des centaines d'autres Gabonais pourraient également être concernés par cette perte.
La perte d'un registre d'état civil a des conséquences catastrophiques. Il faut bien le dire, sans acte de naissance, les citoyens se retrouvent sans identité légale. Ils ne peuvent ni voyager, ni travailler, ni accéder à certains services essentiels. Éducation, emploi, soins de santé, tout devient inaccessible. Ces documents, censés garantir les droits fondamentaux, deviennent les clés d'un avenir suspendu.
Mais ce qui choque le plus dans cette affaire, c'est l'attitude de la mairie du 2e arrondissement. Depuis la découverte de cette perte, aucun communiqué officiel n'a été publié pour informer ou rassurer les citoyens concernés.
Aucun plan d'urgence na été mis en place pour résoudre ce problème. Aucune responsabilité n'a été assumée. Ce silence est perçu comme un mépris flagrant face aux souffrances des citoyens, qui se retrouvent abandonnés à leur sort. Les commentaires sous la publication de M. Moussounda attestent d'ailleurs du désarroi des nombreuses victimes.
Cette affaire met en lumière une problématique plus large : la gestion défaillante des documents administratifs au Gabon. Comment une mairie peut-elle perdre un registre aussi crucial ? Quels mécanismes de sauvegarde sont en place pour protéger ces archives ? La gestion des documents d'état civil semble être le véritable talon d'Achille des administrations locales.
La désorganisation, le défaut de numérisation et l'absence de protocoles clairs exposent les citoyens à des situations absurdes et injustes. Dans un monde où la technologie permet de sécuriser et d'archiver facilement des in-formations. Derrière chaque registre perdu, ce sont des vies qui sont mises en pause, des projets abandonnés, des espoirs brisés.
Freddy Moussounda a eu le courage de dénoncer publiquement cette situation. Mais combien de registres ont déjà disparu et combien de Gabonais souffrent-ils en silence ?
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