Les ministres de la Santé et de l'Énergie sont allés s'enquérir de la situation; la direction du CHUL, n'ayant pas apprécié cette sortie, aurait déposé une plainte contre le jeune homme; ce dernier a été mis en prison (avant d'en être tiré pour faire une vidéo dans laquelle il présente des excuses et d'y retourner), ses parents se plaignent de la situation, etc. Bref, c'est un drôle de charivari.
Au milieu de tout cela, le CHUL s'est alors fendu d'un communiqué dans lequel il admet des dysfonctionnements sur les groupes électrogènes dans la nuit du 2 au 3 février derniers.
Pour les internautes, cette sortie est ridicule. Car ils estiment que ce problème de relais des machines montre surtout que le plus grand hôpital du pays est mal géré.
"Quoi qu'on en dise, c'est une preuve de gestion approximative. Comment un hôpital de ce grade constate le dysfonctionnement des groupes de relais pendant une coupure générale? Vous ne testez jamais le matériel ? Vous ne faites jamais des exercices d'urgence? Vous n'avez pas de QHSE dans cet hôpital ? En somme, votre gestion n'est pas au niveau", a souligné la page LPDLD.
La page "Où va mon Gabon" va même insinuer que les appareils électriques aperçus dans la vidéo d'excuses du lanceur d'alerte pourraient ne pas être opérationnels et que le Centre hospitalier cherche juste à sauver sa réputation. "Quand le ministre de l'Énergie demande à la SEEG d'exclure le CHUL du programme des délestages, c'est pour quelle raison ? On ne peut pas arrêter quelqu'un pour une "prétendue diffamation" et puis le gouvernement va se servir de sa diffamation pour réajuster les choses. Soyez cohérents, soit il a diffamé, soit il a dit la vérité. Mais tout le monde sait, tout le monde a vu et constaté grâce à cette vidéo justement".
La Justice gabonaise n'est pas épargnée. Pour peu de choses, un citoyen peut vite goûter à la prison, estiment les internautes. "La majorité des plaintes portées contre le CHUL n'ont pas abouti. Mais Novelas est enfermé en un jour. Justice à deux vitesses", déplore Alexandre.
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