Du processus préélectoral à la participation des femmes, des jeunes et d'autres personnes handicapées, jusqu'à l'ouverture des bureaux de vote, tenue des urnes, présence discrète des forces de l'ordre en passant par le dépouillement et autres résultats provisoires.
Les Missions d'observation de l'Union africaine, du Commonwealth, de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ou encore de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) ont suivi avec attention les différentes étapes du processus électoral gabonais.
Hier, ils ont livré leurs observations préliminaires à l'hôtel Radisson Blu de Libreville. Dans l’ensemble, ces organisations ont salué les efforts des autorités gabonaises pour l'organisation de cette élection, jugée globalement transparente. Elles ont également mis en avant la bonne organisation assurée par la Commission nationale d'organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER), ainsi que l’atmosphère pacifique qui a prévalu tout au long de la période électorale. Un fait notable dans un pays longtemps associé à des violences post-électorales.
Les réformes institutionnelles ont aussi été saluées, notamment la nouvelle architecture juridique, qui prévoit un scrutin présidentiel à deux tours, limite les mandats à deux, et garantit l’affichage systématique des procès-verbaux dans chaque bureau de vote. Des innovations qui renforcent la légitimité démocratique et la confiance citoyenne.
Les observateurs ont par ailleurs félicité le peuple gabonais pour avoir exercé son droit de vote, réaffirmant ainsi son attachement aux principes démocratiques. Le rôle des organisations de la société civile a aussi été salué, celles-ci ayant contribué activement à la sensibilisation des électeurs et à la prévention des conflits.
Toutefois, certains points perfectibles ont été relevés. Plusieurs observateurs s'étant interrogés sur l’efficacité des campagnes de sensibilisation à la nouvelle Constitution, au Code électoral et aux procédures de vote. Ils ont aussi noté que la brièveté de la campagne électorale a compliqué la distribution des cartes d’électeurs. Concernant les médias, si certains ont estimé que le temps d’antenne a été dominé par un seul candidat, d'autres ont relevé une répartition relativement équitable dans les médias publics.
Au titre des recommandations, figurent la nécessité d’établir un calendrier pour l’organisation des prochaines élections (législatives et locales), ainsi que le renforcement des actions de sensibilisation électorale entre autres.
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