Cette année encore, ils sont de retour, avec les mêmes objectifs : appeler le nouveau maître à se porter candidat pour la défense et la protection de leurs intérêts personnels. C’est connu de tous, et bien malheureusement pour les profanes, la pratique continue de prospérer. Samedi 8 février dernier, dans de nombreuses villes du pays, les mouvements associatifs, créés pour appartenir à des cercles fermés, ont entamé leur campagne. Avec pour slogan commun : appel à la candidature du président Brice Clotaire Oligui Nguema.
Au cours de ces campagnes de sensibilisation, les jeunes et les femmes défavorisées sont les premiers à en faire les frais. Exposés au premier rang, ces derniers, représentant le taux de chômage le plus élevé du pays, subissent les affres d’une politique du ventre léguée par l’ancien régime. " En Afrique francophone surtout, c'est monnaie courante. Il y a toujours des associations qui émergent de nulle part pour appeler tel ou tel individu à se présenter. Très souvent en violation de leur Constitution. Pauvre Afrique ", a regretté un internaute.
Une situation qu’aurait pu éviter le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), tant celui-ci avait promis la restauration des valeurs républicaines et des mentalités. Force est de constater que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Une assertion confirmée par Michel Audiard dans le film "Les Tontons flingueurs".
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