Les plus récents se sont déroulés la semaine écoulée. Tout d'abord, devant le portail du ministère de l'Éducation nationale et de l'Instruction civique, où des auxiliaires de sécurité en milieu scolaire ont subi la violence des policiers, alors qu'ils y observaient un sit-in pour réclamer six mois de salaires impayés.
Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, ils affirment avoir été violemment déguerpis par des agents de police. L'un des grévistes aurait perdu des dents dans la rixe, et un autre aurait été conduit à l'hôpital. Violenter ces personnes qui revendiquent leurs droits ne résout évidemment pas ce problème de salaires impayés. Même s'il y avait trouble à l'ordre public, les policiers ont perdu de vue que l'absence des auxiliaires de sécurité dans les écoles expose les élèves à tous les dangers qui font l'actualité dans ce milieu.
Dans la même semaine, d'autres compatriotes ont affirmé avoir essuyé la colère de l'actuel ministre des Transports, Jonathan Ignoumba. Ce dernier, accusé à tort ou à raison (c'est selon) de détournement de véhicules administratifs par ses collaborateurs syndicalistes, aurait, en plein commissariat, menacé l'un d'eux de mort et intimidé les policiers présents. L'affaire a fait grand bruit sur les réseaux sociaux où l'on regrette ces actes d'abus d'autorité.
Malheureusement, les équipes Ndong Sima accumulent déjà assez de faits qui ont, par le passé, crée une crise de confiance entre le peuple et les gouvernants. Comment expliquer, par exemple, le mutisme sur la question de ces concours frauduleux, comme le cas flagrant de l'ENA ?
Comment expliquer l'interdiction faites aux Gabonais de 38 ans de participer au concours de l'Enil alors qu'une décision ministérielle dit le contraire ? Autant de cailloux dans la chaussure... à l'ère de la restauration.