Cette situation a pris une tournure inattendue, alors que la décision gouvernementale visait à élargir la participation au concours. Les réseaux sociaux s’enflamment, relayant les témoignages de jeunes qui, croyant à un simple bug sur la plateforme d’inscription, se sont dirigés vers le siège de la Direction générale des examens et concours (DGEC). À leur grande surprise, une secrétaire les a accueillis avec mépris en leur signifiant qu'ils n'étaient pas éligibles.
Les candidats s'interrogent sur l'origine de cette restriction, qui semble contredire la décision officielle. "Ils font les choses des Pdgistes comme dans l'ancien système, finalement rien n'a changé", s'insurge l'internaute Evouna. Ce sentiment d'injustice est partagé par d'autres, comme Colette, qui dénonce un système discriminatoire : "Au Gabon, après 35 ans, on ne peut plus rien faire, même le PNPE trie les demandeurs d'emploi qui ont passé cet âge ?"
Cette controverse met en lumière une gestion opaque de l'information au sein du ministère de l'Éducation nationale. Les candidats, en quête de transparence, appellent le ministère à clarifier cette situation. La confusion engendrée par cette restriction rappelle les désordres précédents observés lors de l'organisation du concours de l'École nationale d'administration (ENA), un événement qui continue de susciter des débats passionnés.
Face à cette cacophonie, il est impératif que les autorités compétentes prennent rapidement la parole afin d'éclaircir les modalités de ce concours. La jeunesse gabonaise mérite d'être entendue et respectée, et il est grand temps de mettre fin à cette incertitude qui plane sur leurs aspirations professionnelles.