Il faut dire que de nombreux internautes ne sont toujours pas convaincus par le rapport de la police chinoise. Comme Guy-Romain. "Monsieur le président (Brice Clotaire Oligui Nguema venait de rendre hommage au disparu, NDLR), certes la douleur est vive dans nos coeurs, mais je viens vous demander, humblement, de tout faire pour que les autorités chinoises fassent de véritables enquêtes.
Nous sommes fatigués de voir nos compatriotes mourir à l'étranger dans des circonstances mystérieuses et il n'y a pas de véritables suites. Nous avions eu Ketch Oboro, tué en Russie, l'affaire est passée sous silence malgré nos cris de justice. Les autorités gabonaises n'ont rien exigé à la Fédération de Russie.
Nous avions eu Dyna en Turquie. Une enquête bâclée, une parodie de justice et la relaxe de ou des présumé(s) coupable(s) sous les regards silencieux des autorités. Il est temps que le Gabon apprenne à se faire respecter sur la scène internationale."
Le témoignage d'une personne, qui a assisté à la funeste scène, a relancé la thèse selon laquelle quelqu'un a tué "leur" Boupendza. Et lorsqu'elle affirme que le jeune joueur était agité après avoir consommé des substances illicites, les internautes lui sont tombés dessus. À bras raccourcis.
Au milieu du déluge de colère, Thierry va se demander pourquoi, alors qu'il y avait, selon le témoignage d'un de ses proches, des signes avant-coureurs, sa famille n'a pas été alertée. "Pourquoi son grand frère n'a pas alerté la famille au pays pour leur faire part du comportement étrange du petit frère ?", s'est-il interrogé.
Mais ils n'étaient pas au bout de leur surprise. "Le Zhejiang FC a décidé de maintenir mercredi un match de championnat quelques heures seulement après le décès de son attaquant international gabonais, Aaron Boupendza, ce qui a choqué de nombreux supporters. Des supporters ont scandé le nom de Boupendza, brandi son maillot ou encore allumé la lampe de poche de leurs téléphones portables", a indiqué RFI, jeudi. Et il n'y a pas que les supporters chinois qui n'ont pas apprécié ce manque de décence.
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