Gabonais d'une trentaine d'années, Juril Ngoma a dernièrement été victime d'une agression à la machette à Akournam, un quartier du 2e arrondissement d'Owendo. Croyant qu'il était passé de vie à trépas, ses bourreaux l'ont jeté sur la voie ferrée. Les faits remontent au vendredi 4 avril dernier.
Ce jour-là, Juril Ngoma sort de sa bricole et décide de se rafraîchir dans un bar situé non loin de la centrale de la SEEG d'Akournam. Après avoir réglé sa note, il s'empresse de regagner son domicile sis à Awoungou. Mais lorsqu'il sort du troquet, il est vite encerclé par un groupe de malfaiteurs qui lui arrachent son sac avant de l'agresser à coups de machette.
Convaincus que leur victime serait morte, ils décident de se débarrasser de son corps en le jetant sur les rails. Question pour les agresseurs de tenter de maquiller leur acte en accident ferroviaire. Au passage du train, l'infortuné perd tout de même trois doigts de la main gauche.
Les agents de Setrag qui découvrent le jeune homme inerte, le transportent aussitôt vers le Centre hospitalier universitaire d'Owendo (CHUO), où ses soins ont d'ailleurs été pris en charge par eux.
Alors qu'il est activement recherché par ses parents, c'est une annonce faite par une infirmière auprès de laquelle Juril Ngoma s'est confié en reprenant conscience, qui les alertera des faits. La victime, qui a frôlé la mort, s'en est tirée avec de gros stigmates aussi bien corporels que psychologiques.
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