Annoncés par la secrétaire générale du Parti démocratique gabonais (PDG), Angélique Ngoma, au lendemain de la tenue du référendum, c'est ce jeudi que s'ouvrent à Libreville les travaux du congrès extraordinaire du PDG. Des assises qui devraient être marquées par une certaine sobriété, loin du faste d'antan. Pour preuve, selon certaines indiscrétions, elles ne devraient se tenir que sur une journée. En tout cas, l'heure ne devrait pas être à la fête. Vu que le contexte ne s'y prête véritablement pas.
Miné par des démissions en cascade, fragilisé de toutes parts depuis le 30 août 2023, l'ancien parti au pouvoir a perdu de sa superbe et traverse actuellement l'une des périodes les plus difficiles de son histoire. Avec une certaine forme de résilience et d'humilité, le directoire provisoire essaie tant bien que mal de maintenir la barque à flot en attendant le retour des éclaircies. Avec comme cap : le soutien sans ambages au Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et de son chef, le général Brice Clotaire Oligui Nguema.
C'est dire les enjeux liés à cette rencontre. Tant elle devrait, de l'avis de certains "camarades", entériner le retour à une gouvernance régulière en soldant en interne la période consécutive à la mise en place de l'exécutif provisoire. Et par là même, re-mobiliser les troupes en vue des échéances électorales à venir.
Avec l'objectif que le PDG reste et demeure une force politique sur l'échiquier national. Quand bien même, pour la première fois de son histoire, cette formation politique ne devrait pas investir un candidat à la présidentielle.
Bref, dans "I'R du temps", ce congrès extraordinaire devrait acter la restructuration et la modernisation du PDG.