Le corps sans vie d'une femme de 65 ans identifiée comme Marie-Pauline Matasanga, veuve Tsiendi, a été retrouvé mardi dernier dans une forêt, à Mandji, le chef-lieu du département de Ndolou. La découverte de la dépouille de la vieille dame domiciliée au quartier Yabung-Diguem, non loin de l'école publique, a eu lieu dans un campement situé dans une forêt, derrière la Compagnie des bois du Gabon (CBG), sur la route Yeno, où elle faisait ses champs à 5 km de la commune. Elle s'est faite sur le coup de 16h20 par ses voisins dudit campement, sous le choc face à cette vision d'horreur inattendue.
La fille unique de l'octogénaire, la nommée Isse que nous avons approchée, était sans voix devant ces faits. Toutefois, une source proche de la famille laisse entendre que depuis la mort de l'époux de Marie-Pauline Matasanga, celle-ci vivait presque recluse dans ses plantations aux côtés de sa fille et de ses 6 petit-fils. Mais aussi que la vieille dame ne quittait le campement pour rallier la ville de Mandji que de façon épisodique.
La veille de sa mort, en matinée, elle serait ainsi allée au champ pour récolter les arachides. De retour dans l'après-midi, elle aurait juste déposé le panier chargé, avant de prendre la direction des latrines. C'est donc à cet endroit qu'elle se serait écroulée pour ne plus se relever.
Les éléments de la brigade de gendarmerie du chef-lieu du département de Ndolou ont aussitôt été informés de la situation. Les Officiers de police judiciaire (OPJ) sont allés sur les lieux en compagnie du staff du centre médical pour les constatations d'usage.
Le corps a ensuite été acheminé au domicile de l'octogénaire à Mandji, où il a été d’abord nettoyé, avant d'être acheminé à la maison des pompes funèbres de Mouila. L’absence d’un diagnostic approfondi pour découvrir les vraies causes du décès est toutefois à déplorer. Aussi, l'ouverture d'une enquête aurait-elle permis d'éclairer d'éventuelles zones d'ombre.