Selon le site efm-fonctionpublique.fr, ce ministère "permet à ses agents de travailler dans le respect des valeurs professionnelles et humaines qui leur sont communes : laïcité, égalité de traitement et égalité des chances,… et de les faire appliquer autour d'eux dans le Service public pour le bien général de la collectivité." Or, rien qu'en se penchant sur la question des fonctionnaires fantômes et les fraudes enregistrées lors des derniers concours de l'ENA et l'EPCA, on se rend compte que l'intérêt général n'intéresse quasiment plus aucun responsable dans nos administrations.
Le plus important pour eux est que leurs amis, leurs parents, leurs conquêtes d'un soir puissent bénéficier des largesses de l'État. Et tant pis si celui-ci se porte mal après ! Le problème est que lorsqu'on veut mettre en avant le mérite, la nécessité de s'y accrocher pour le bien de la communauté, on apparaît vite comme un trublion, un être sans foi ni loi. Le problème est que les fonctionnaires fantômes "occupent" des postes qui auraient dû revenir à d'autres personnes, les personnes favorisées lors des concours prouvent qu'elles n'ont pas le niveau requis.
Et ce sont ces mêmes gens que l'on retrouvera dans les administrations publiques, bombant le torse, alors que leurs courriers sont bourrés de fautes et qu'ils ignorent tout des règles administratives. Ce qui a pour conséquences des projets qui ne vont pas à leur terme, des budgets mal exécutés ou la promotion de la médiocrité. Il faut donc que la Fonction publique retrouve vite son rôle de garant du bien-être commun.