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Faits divers & Justice

Oyem : écroué pour violences conjugales

La prison centrale d’Oyem, où se trouve le mari coutumier des faits de violence.

La prison centrale d’Oyem, où se trouve le mari coutumier des faits de violence. © DR

Emmanuel Ndoutoume Allogho, un Gabonais de 54 ans, réfléchit sur son sort à la prison centrale d'Oyem. En effet, présenté comme quelqu'un de rustique, l'abatteur de profession est poursuivi par le parquet de la République du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem pour faits de violences faites aux femmes.

Dernier forfait en date : l'agression sauvage contre sa concubine, qui refusait de lui remettre l’argent de la tontine qu’elle venait de toucher. Les faits se déroulent dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 janvier 2025 au regroupement de villages Fone-2, situé à quelques encablures d’Oyem.

Une source proche du dossier renseigne qu’après le culte dominical, certains habitants regagnent leurs domiciles, tandis que d’autres se retrouvent dans les débits de boissons. Parmi eux, Emmanuel Ndoutoume Allogho, réputé violent quand il consomme de l'alcool, qui attend que sa concubine, la nommée Marie-Louise Bilogho, 57 ans, récupère sa tontine. Une fois informé de ce que la dame est en possession de l'argent, l'homme quitte précipitamment le bar pour sa demeure. Y étant, iexige à sa femme de lui remettre les sous.

Mais cette dernière refuse de s'exécuter au regard de l'état d'ébriété dans lequel se trouve Emmanuel Ndoutoume Allogho. Pris d'une colère noire, il prend un bidon d’eau à moitié plein, qu'il fracasse sur son interlocutrice, qu'il considère comme irrespectueuse. Pour se mettre à l'abri, la quinquagénaire se réfugie chez le chef de village, qui lui propose de passer la nuit chez lui. Histoire de la protéger de l'homme dont il connaît les agissements.

Sauf que ce dernier effectue une descente chez l'auxiliaire de commandement, qu'il menace et injurie. Toute chose à l'origine de l'interpellation du trublion par les éléments du B2.

Déféré devant le parquet d'Oyem, Emmanuel Ndoutoume Allogho a été placé sous mandat de dépôt au sortir de son audition chez le magistrat instructeur. Notamment pour violences faites aux femmes, coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours à sa femme, puis outrage et injures à l'encontre d'un auxiliaire de commandant dans l’exercice de ses fonctions.

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