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Une élection présidentielle sans grand suspense ?

Dans un bureau de vote de Libreville, au second tour des dernières législatives, le 27 octobre 2018. © Steeve Jordan/AFP

Dans un bureau de vote de Libreville, au second tour des dernières législatives, le 27 octobre 2018. © Steeve Jordan/AFP

Tout le monde est désormais focus sur cette échéance électorale considérée comme un tournant pour le pays. Déjà, la majorité des intervenants affirment que le général Brice Clotaire Oligui Nguema sera candidat. Il leur suffit de se pencher sur les récentes modifications du Code électoral pour en être convaincus.

La voix de l'info déclare justement : "Dans la nuit du 20 au 21 janvier 2025, une réforme majeure du Code électoral gabonais a été adoptée, introduisant une disposition clé : les magistrats et les militaires peuvent désormais briguer les suffrages des électeurs. Cette modification met fin aux spéculations entourant une éventuelle candidature du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, à l'élection présidentielle". Et avec les marches appelant à sa candidature, le doute n'est plus permis.

Avec cette certitude, les observateurs se sont penchés sur les autres données. Ils estiment, par exemple, que le chronogramme de la Transition n'a pas été respecté et que le CTRI a malicieusement su écarter de sa route de potentiels candidats, que la révision de la liste électorale n'est pas terminée, qu'il n'y avait pas d'urgence à l'organiser maintenant, etc.

Mais tout le monde ne partage pas ce pessimisme. Yves Essongue voit plutôt dans la future élection présidentielle "un premier pas pour marquer le retour à l'ordre constitutionnel dans le pays". Pour Anadolu Agency, c'est plutôt un "retour à un gouvernement civil" qui se prépare.

Mais cette date du 12 avril prochain commence à déranger quelques âmes. En effet, la campagne et le vote auront lieu en pleine année scolaire. Ce qui, avancent certains, va encore perturber un calendrier déjà compliqué. "Vous nous dites quoi pour l’école ? Les examens et autres ?", s'interroge Doris.

"Il fallait d'abord terminer l'année scolaire et ensuite vous pouviez faire vos élections tranquillement. Tout le monde aurait été chez soi", a souligné Zita.
La liste des candidats à l'élection présidentielle sera forcément un autre sujet qui va animer les conversations.

 

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