Si on imagine le matraquage que vont subir les internautes, on connaît un peu moins l'impact de ces messages politiques sur la décision finale d'accorder sa voix à l'un ou l'autre des prétendants. Parce qu'il n'y a pas d'étude connue qui a abordé la question après les dernières élections présidentielles. Faut- il alors penser que les réseaux sociaux n'ont aucune influence sur les électeurs au Gabon ? Pas si sûr...
Mais c'est quoi un réseau social ? Les réseaux sociaux sont les applications Web fournissant un service de réseautage social en ligne, c'est-à-dire permettant de relier via un ensemble des moyens numériques des personnes physiques ou personnes morales entre elles.
En partant de là, on s'aperçoit que l'une des choses qu'il faut avoir à l'esprit est qu'ils permettent à la parole de se libérer. Dans un sens comme dans l'autre. Ils peuvent servir de véhicules au troll (message posté sur Internet, souvent par provocation, afin de susciter une polémique ou simplement de perturber une discussion, Ndlr), à la cyber-désinformation, aux attaques en dessous de la ceinture, etc.
Si l'opposition et le pouvoir déchu, et leurs partisans respectifs, se servaient de l'internet à cette fin, la nouvelle configuration politique semble pousser les candidats vers un débat plus apaisé tout en restant engagé, vers des échanges qui seront de plus en plus virulents, sur les idées, les programmes et les méthodes.
Si cette tendance se confirme, cela signifierait que les réseaux sociaux au Gabon peuvent améliorer la qualité du débat politique. Et c'est bien cela qu'on attend et espère d'un pays qui est tourné vers la démocratie. Bien évidemment, les amalgames, les sous-entendus, les raccourcis faciles, les vérités incomprises, etc., seront véhiculés.
Mais cela contribuera à forger la pensée et la réflexion du citoyen, a priori. Son choix, loin d'être définitif, se nourrira donc de tout ce que les réseaux sociaux pourront lui apporter, en bien ou en mal.
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