Chaque année, environ 270 000 tonnes de déchets textiles sont collectées en France et " 60 % des produits triés " sont revendus en fripe – dont 90 % à l’étranger, selon le rapport 2023 de Refashion. Ce marché de la friperie exportée permet aux acteurs de l’économie sociale et solidaire de se financer en partie. Mais désormais, " les acheteurs africains se détournent pour aller acheter des fripes voire du neuf en Chine ", ce qui coûte beaucoup moins cher à ces grossistes que de s’offrir de la seconde main européenne, explicite Sandra Baldini de Refashion.
En Europe, " ce modèle basé sur la friperie est en train de se tarir ", un " retournement brutal du marché ", estime l’experte. Mais qui pourrait être une bonne nouvelle d’un point de vue environnemental. Car ces amas de déchets textiles exportés notamment en Afrique représentent une catastrophe écologique et sociale : une partie substantielle de ces déchets, finalement non écoulée en friperie sur le marché africain, finit dans des décharges informelles à ciel ouvert ou dans des cours d’eau. Les acteurs interrogés par l’AFP plaident pour un maintien et une valorisation de ces vêtements usagés sur le territoire, comme l’Union des industries textiles (UIT).
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