Coupures d’électricité : qu'en est-il de l'assurance ?

L'assureur Ascoma, par exemple, assure travailler en étroite collaboration avec les services juridiques de la SEEG, notamment en ce qui concerne la prise en charge des victimes des dégâts subis. On apprend effectivement que celle-ci commence par une déclaration des dommages (courrier), introduite à la SEEG par la victime. Par ce courrier, l'assuré fournit un maximum d'informations sur la nature des dommages, leur cause, l'ampleur des dégâts. Une fois reçue, la SEEG ouvre un dossier qui est ensuite transmis à l'assurance." Une fois que la SEEG nous informe de la perte de vos biens, nous nous attelons à suivre le dossier. "

L'étape suivante va consister à mandater un expert (pour les dégâts coûteux) afin d'évaluer les pertes et estimer le montant des indemnisations. Il est cependant indispensable de fournir des preuves (justificatifs, factures) des appareils endommagés. En cas de perte des factures, les devis des biens à rembourser sont recevables.

"Avec tous ces éléments réunis, il est plus facile d'être dédommagé", renseigne une source à Ascoma. Même si, dans la plupart des cas, sauf à avoir des appuis et autres connaissances, le processus trop long suscite davantage le découragement.

L'assurance étant souvent critiquée, à raison, pour son manque de diligence et l'opacité de ses mécanismes de remboursement. À noter également que la SEEG doit être à jour de ses cotisations pour une prise en charge optimale des victimes de ses coupures d'électricité.