En effet, vendredi dernier, le camp de François Ndong Obiang, président statutaire s'est fendu d'un point de presse, animé par Bruno Ondo Mintsa, porte-parole circonstanciel.
Occasion pour le prélat, non moins membre fondateur, comme bien d'autres de RÉAGIR, de marteler : "Notre parti repose sur des fondations solides, établies par des statuts clairs et une ligne directrice consensuelle ". Non sans affirmer : "Nous assistons avec consternation à des manœuvres qui, au mépris de ces textes fondateurs, tendent à semer la confusion, à installer le doute et à alimenter la discorde entre nous".
Bruno Ondo Mintsa de renchérir : "Nos textes sont clairs : la désignation d'un président ne saurait avoir lieu lors d'une simple réunion de travail, et le statut de président provisoire n'est nullement reconnu dans notre législation interne ".
De l'avis de plusieurs observateurs, la pomme de discorde réside dans le soutien "unilatéral" de la branche de François Ndong Obiang au Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Une tension qui s'est exacerbée lors de la récente campagne référendaire durant laquelle les militants du même parti défendaient à la fois le "oui" et le "non". Fait inédit sous nos tropiques !
L'orateur du jour n'a pas manqué de rappeler que François Ndong Obiang et Lionnel Persis Essono Ondo demeurent bel et bien respectivement président statutaire et président intérimaire. Ce, jusqu'au prochain congrès. Avant de souligner que Michel Ongoundou Loundah ne peut se prévaloir d'être la nouvelle tête de file de RÉAGIR, car ayant démissionné de son poste de vice-président. Il faut certainement s'attendre à une réplique de ce dernier sous peu.
Affaire à suivre...