Car, de toute évidence, le PDG traverse actuellement une période cruciale de son histoire qui l'oblige littéralement à changer de fond en comble de logiciel en modernisant, autant que possible, sa gouvernance tout en s'appuyant sur l'héritage légué par ses pères fondateurs.
A ce titre, l'ancien membre du gouvernement coche, selon eux, le maximum de cases. Tant il incarne, à travers son fief de Koula-Moutou, largement l'aile historique du PDG. Et, bien au-delà, de son vécu et parcours, une ouverture sur le monde et la modernité. Bref, à leurs yeux, il constituerait une passerelle idéale entre la vieille garde et les jeunes générations avec une connaissance des arcanes du PDG. D'un abord facile, à l'écoute de ses camarades en distillant au passage un mot à chacun d'eux, il apparaît, de fait, le même à traduire leurs ambitions. À calmer leurs angoisses, à les rasséréner sur l'avenir de leur parti. Lequel, visiblement, n'est pas encore sorti des eaux troubles.
Dans cette optique, ses capacités managériales devraient être mises à l'épreuve pour tenter de nouer les fils du dialogue avec un certain nombre de ses camarades qui ont décidé de faire bande à part. En mettant sur pied "un directoire provisoire de redressement du PDG sur la base des statuts révisés de 2022". Tout un programme qui illustre leur détermination à en finir avec l'équipe dirigeante issue du 13e congrès extraordinaire.