Revenant sur le scrutin du 12 avril dernier, il a demandé aux siens de "tourner la page de la présidentielle et ouvrir de nouvelles perspectives de notre action politique". Une façon pour lui de se projeter déjà vers les défis à venir. "(...) Il nous faut nous doter d’un instrument politique capable de porter nos aspirations. Nous le ferons et la semaine prochaine, nous déposerons les instruments de création de notre parti politique auprès du ministère de l’Intérieur comme le veut la loi en vigueur", a-t-il déclaré. Non sans préciser que cette formation politique prendra l’appellation "Ensemble pour le Gabon".
Tout en confirmant son départ définitif du Parti démocratique gabonais (PDG), il dit mesurer la portée du score obtenu lors de la présidentielle à laquelle il a pris part. Non sans engager à poursuivre le combat en vue de répondre aux préoccupations des compatriotes.
"Les minima sociaux que nous avons préconisés représentent une solution concrète aux attentes légitimes d'une part importante de la société gabonaise que les politiques publiques sous différents gouvernements passés et actuels ont laissé sur le bord de la route", a-t-il déclaré. Ajoutant que "notre combat politique, débuté dans le rejet d'un projet constitutionnel inique, liberticide et mortifère, ne saurait avoir trouvé son épilogue dans l'élection présidentielle qui s'est achevée. Le 12 avril doit, au contraire, marquer le début d'un nouvel engagement pour faire triompher nos idéaux (...)".
Non sans rappeler son projet de mettre en place la "Commission vérité, justice, réparation et réconciliation, pour continuer à se battre pour que la vérité des crises post-électorales de 2009 et 2016 soit enfin connue".
Autre point évoqué par Alain-Claude Bilie-By-Nze, sa présumée négociation avec le camp élu pour éventuellement occuper un poste : "Ces deniers temps, j'entends de nombreux commentaires et analyses sur de supposées discussions qu'il y aurait entre le pouvoir et moi. Il n'en est rien, je ne suis en discussion avec personne."
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