L'ACER, le nouveau "gendarme" des élections

Porté par le ministère de la Ré- forme et des Relations avec les institutions, cet organe en gestation jouera un rôle central dans le processus électoral en cours. Concrètement, cette autorité administrative indépendante non permanente va "contrôler et assurer le respect de la loi électorale dans la préparation, l'organisation et la gestion des scrutins électoraux et référendaires". Ce, conformément au nouveau Code électoral.

Autrement dit, l'ACER veillera au strict respect dudit bréviaire tout au long du processus électoral (Ndlr : préparation, organisation et proclamation des résultats). Contrairement à la Commission nationale d'organisation et de coordination des élections et du référendum qui est un organe technique et composé des ministères sectoriels intervenant dans le processus électoral. Notamment l'Éducation nationale, le Budget et Comptes publics, la Communication et l'Intérieur, pour ne citer que ces principaux portefeuilles ministériels.

À en croire le communiqué final du Conseil des ministres, l'ACER sera composée de neuf (9) membres. À savoir un président, un vice-président, un secrétaire général, deux rapporteurs et quatre membres. Reste à connaître les critères de nominations retenus. Le principe d'inclusion sera- t-il retenu dans le choix des futurs membres de l'ACER ?

Dans tous les cas, cette autorité sera très certainement pourvue dans un proche avenir au regard de la convocation, le 12 avril prochain, du collège pour l'élection présidentielle devant mettre un terme à la Transition.