À la faveur d'un point de presse donné hier, vendredi 4 avril, les recalés du concours de l'ENA d'août dernier ont, une fois de plus, dénoncé ce qu'ils qualifient d'indifférence des autorités face à leur détresse. Ils interpellent l'opinion publique et les autorités de la Transition pour une résolution de leur situation avant la présidentielle du 12 avril prochain.
Après cinq mois de grève et une série de démarches administratives restées sans réponse, ces jeunes hommes et femmes disent être préoccupés par deux actualités récentes : d'une part, une réponse de la Primature à leur courrier, plus de deux mois après, promettant "d'analyser leurs propositions dans les meilleurs délais" ; d'autre part, l'imminence du début des cours à l'ENA, prévus le 22 avril prochain.
"Après avoir pris la décision de mener ce combat en toute responsabilité vis-à-vis de l'administration, après avoir essuyé toutes sortes d'humiliations, voici que nous avons l'impression d'être totalement ignorés (...) Pour terminer, nous souhaitons attirer une fois de plus, respectueusement, l'attention du Premier Ministre sur la nécessité d'accélérer le traitement définitif de cette situation qui nous affecte considérablement et nuit physiquement à notre santé", a indiqué le porte-parole du mouvement, Beaudelaire Edou Nze.
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