IL y'aura assurément du monde au Palais de justice de Libreville, avec un dispositif bien différent que d'habitude. Et pour cause. Le vendredi 10 novembre s'ouvrira le procès de toutes les personnes interpellées au lendemain du coup de la libération, annonce le procureur général près la Cour d'appel judiciaire de Libreville, Eddy Minang.
Cette audience concerne l'épouse du chef de l'État déchu, Sylvie Marie Aimée Valentin (encore appelée Sylvia), son fils Noureddin Bongo Valentin, Abdoul Océni Ossa, Mohamed Aliou Saliou, Ian Ghislain Ngoulou, Jessye Ella Ekogha, Cyriaque Mvourandjiami, Gisèle Yolande Mombo et Abdoul Hatem Moussavou. Mais aussi, probablement, les anciens ministres Léon Armel Bounda Balonzi et Vincent de Paul Massassa.
"Le procès de Sylvie Marie Aimée Valentin épouse Bongo et autres, programmé du 21 au 25 juillet 2025, a été reporté au 10 novembre", selon un communiqué de l'autorité judiciaire parvenu à notre Rédaction. Raison évoquée par le magistrat hors hiérarchie : permettre à certains avocats résidant à l'étranger et se trouvant en vacances de pouvoir effectuer le déplacement du Gabon.
Les personnes citées précédemment sont poursuivies pour présomption de faux et usage de faux, détournement de fonds publics, complicité de détournement, corruption active, blanchiment de capitaux, concussion, association de malfaiteurs, non-respect des procédures de passation des marchés publics, divulgation du secret professionnel et non-exécution des marchés publics.
A en croire le procureur général, "ce report a été décidé dans le souci fondamental de respecter les principes édictés à l'article préliminaire du Code de procédure pénale, notamment celui d'un procès équitable, contradictoire et préservant l'équilibre des droits des parties".
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