Franceville : une élève de Terminale violée par un inconnu la veille du bac

Une élève en classe de Terminale identifiée comme A.C.O.L., 21 ans, a été violée à Ayassi, un quartier du 2e arrondissement de Franceville, le chef-lieu de la province du Haut-Ogooué. Une agression survenue la veille des épreuves du baccalauréat de la session en cours.  Selon les premiers éléments de l'enquête, les faits se sont produits sur le coup de 3 heures du matin, à une centaine de mètres de chez elle, alors que A.C.O.L. sortait de son domicile, en vue de puiser de l'eau dans un quartier voisin.

C'est donc armé d'une paire de ciseaux qu'un inconnu va l’entraîner à l'arrière d'une maison, pour abuser sexuellement d'elle. Avant de s'en aller, l'abandonnant toute nue.  Mis au fait de la situation par le truchement de la plainte déposée par la victime, les éléments de la brigade de gendarmerie d’Epila ont aussitôt lancé des recherches destinées à identifier et neutraliser l'auteur de cet acte ignoble.

Les autorités de la région ont exprimé leur inquiétude face à cette attaque, appelant à renforcer la sécurité au quartier Ayassi et ses environs. Non sans rappeler l'importance de signaler tout comportement suspect de la part d'éventuels semeurs de trouble.

À noter que ce viol commis sur une membre de la communauté la veille des épreuves écrites du baccalauréat a suscité une vague d'indignation dans son quartier et, partant, dans le chef-lieu de la province du Haut-Ogooué. A.C.O.L., qui a fait preuve d'un grand courage en dénonçant son agression, reçoit d'ailleurs en ce moment un soutien psychologique devant lui permettre de faire face, un tant soit peu, à ce sombre épisode de sa vie.

Un responsable proche du parquet de la République près le tribunal de première instance de Franceville rassure de ce qu'une enquête approfondie est en cours. Car, insiste la même source judiciaire, " la sécurité de tous doit rester une priorité, surtout dans un contexte marqué par la crise hydrique et ses répercussions sociales. "