Les gros dossiers de Patrick Barbera Isaac

Depuis plusieurs années, le sport national est plongé dans une torpeur sans précédent. Tous les voyants sont au rouge. Pas une seule discipline n' est épargnée par ce chaos. Seule éclaircie : le National-Foot a repris ses droits après deux saisons blanches. Que les Panthères iront à la prochaine Coupe d'Afrique des nations au mois de décembre prochain au Maroc. Et que l'OGSSU a repris. Trop peu pour faire du Gabon une nation sportive et enviée !

À l'inverse, il n'y a quasiment plus de compétitions domestiques dans notre pays. Les subventions se font rares, les fédérations et ligues n'ont pas de sièges, les infrastructures sportives sont soit obsolètes ou inexistantes, soit constituent tout simplement des éléphants blancs. L'heure est grave ! Il faut par conséquent (ré)agir. Voilà les chantiers qui attendent le nouveau patron des Sports et qu'il devra "attaquer" d'entrée en se faisant accompagner par de véritables experts. Car, le ministère en manque cruellement.

Jadis, plusieurs disciplines faisaient la fierté du Gabon à l'inter-national. Aujourd'hui, sous perfusion, à l'agonie pour certaines, elles ne sont plus que l'ombre d'elles-mêmes. La boxe, le handball, le karaté, l'athlétisme, le cyclisme, le volley-ball, le tennis, la natation... souffrent des mêmes maux. Elles sont progressivement en train de mourir. Sans championnat national, la boxe gabonaise à un genou à terre. Dans le Gabon profond, il manque presque tout.

Le noble art n'est même plus pratiqué, faute de motivation des pratiquants et d'infrastructures. Le handball a quasiment disparu de la scène nationale et internationale. Plus personne ne parle de ce sport dans le pays. Le cyclisme est presque enterré. Les rares vélos en circulation dans le pays sont ceux appartenant à des particuliers. Impuissant, le président Maurice Nazaire Embinga reste comme anesthésié.

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