Samu social gabonais : huit ans de solidarité dans l’arrière-pays
Au quartier « Derrière la prison » de Libreville, un calme apparent masque une effervescence particulière. C’est là, au siège du Samu social gabonais, que chaque caravane médico-sociale prend vie. À chaque passage annoncé, l’affluence est telle qu’il faut parfois des heures pour réguler le flot de patients. Femmes enceintes, enfants malades, vieillards sans ressources… Tous viennent avec l’espoir d’un soin, d’un médicament, d’un soulagement. « Tout est strictement gratuit », rappelle inlassablement le slogan.