Pour de nombreux militants du Parti démocratique gabonais (PDG), l'élection de Blaise Louembe, jeudi dernier, au terme des travaux du 13e congrès extraordinaire de leur formation politique, résulterait d'un choix de la raison dicté en grande partie par les circonstances du moment.

Situé à Oloumi, dans la zone dite ''Petit Dubaï'', cet espace est dévolu aux commerçants gabonais et apporte une réponse à l'épineux problème du recouvrement des taxes municipales.

Avec pour thème "renforcement de la dynamique d'organisation et de fonctionnement internes", le 13e congrès extraordinaire du Parti démocratique gabonais (PDG) a rendu un hommage appuyé au président fondateur du PDG Omar Bongo Ondimba dont les qualités d'homme de paix, de dialogue, pardon, etc., ont été longuement louées, saluées par le président de séance, Faustin Boukoubi, et l'ensemble des congressistes.

L’appellation "Le Pape", attribuée à Albert Ondo Ossa par ses anciens étudiants, prend tout son sens à la lumière de ses récents discours. Sa dernière diatribe contre le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) soulève des questions sur son rapport à la réalité politique gabonaise.

Dans une sortie remarquée, Albert Ondo Ossa, leader de la plateforme "Alternance 2023", a violemment critiqué le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, tout en annonçant sa vision pour l'avenir du pays à travers une prestation de serment imminente.

Élu par acclamation lors du 13e congrès extraordinaire, Blaise Louembe prend les rênes d'un Parti démocratique gabonais en pleine mutation. À l’aube de défis électoraux, ses militants placent de grands espoirs en lui pour redynamiser la formation politique et la réinscrire au cœur du paysage gabonais.

À l'occasion du 13e congrès extraordinaire du Parti démocratique gabonais (PDG), qui se tient ce jour, des voix dissidentes s'élèvent, annonçant des actions contre la direction actuelle. Ali Akbar Onanga Y'Obegue et Francis Nkea Ndzigue se positionnent en leaders d'une fronde déterminée à défendre les droits des militants.

Dans un contexte politique chaotique, le Parti démocratique gabonais (PDG) se réunit pour un congrès extraordinaire. Entre tensions internes et tentative de repositionnement après le départ d'Ali Bongo, la rencontre s'annonce riche en rebondissements.

"Le 9 janvier dernier, le président de la Transition a annoncé une initiative qui vise à organiser le sommet de l’Union Africaine (UA) en 2027 et le sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie en 2030. Ce sommet constituerait un clin d’œil symbolique et historique à Omar Bongo Ondimba qui du 2 au 5 juillet 1977 avait organisé pour la première fois le sommet de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Ce " Sommet des retrouvailles " avait été le prétexte à de nombreux bouleversements urbains à Libreville. Et si c’était à nouveau le cas en 2027 ? "

Un ultimatum de 60 jours. Voilà le délai accordé par le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, pour que l’administration se conforme aux exigences légales et organisationnelles.

"Au-delà du rite habituel des vœux du premier de l’an, l’allocution prononcée le 31 décembre dernier par le président de la République, chef de l’État, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, revêt une importance décisive en cette période de fin de la Transition."

Au Parti démocratique gabonais (PDG), suite et sans doute pas fin de la vague des démissions. À la suite d'autres hiérarques, Steeve Nzegho Dieko, a annoncé, lundi dernier, son départ de cette formation politique.