Dans un effort pour instaurer la confiance dans le processus électoral, le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité gabonais s'engage à publier les résultats des élections du 12 avril dans un délai de quatre jours, espérant éviter les tensions des années précédentes.

À moins de deux mois des élections présidentielles, le Gabon se prépare à un scrutin historique marquant la fin de la Transition et l’avènement de la Ve République. La frénésie électorale s’intensifie, avec des candidats en lice et des institutions en place pour garantir la transparence du processus.

À l’approche de l’élection présidentielle, l’ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze tente de redorer son image après avoir été accusé d’avoir soutenu le régime déchu d’Ali Bongo. Mais peut-il vraiment effacer son passé ?

Lors d'une récente rencontre au siège du Rassemblement pour le Gabon (RPG), Paul-Marie Gondjout, leader de l'Union nationale initiale (UNI), a été élu à la présidence de la plateforme politique PG41. Cette élection a été marquée par un plébiscite, Gondjout ayant récolté une écrasante majorité des suffrages, tandis que ses deux adversaires n'ont obtenu qu'une voix chacun.

En tournée dans l'Ogooué-Ivindo, l'ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze a plaidé pour une refonte totale du système politique gabonais, dénonçant l'inefficacité des anciennes pratiques et appelant à une gouvernance plus inclusive.

L'ancien Premier ministre du régime déchu d'Ali Bongo Ondimba a débuté hier une mini-tournée nationale par l'étape de Mékambo, chef-lieu du département de la Zadié dans la province de l'Ogooué-Ivindo. Selon le programme établi, durant dix jours, le président de la plateforme "Ensemble pour le Gabon" (EPG), sillonnera les provinces de l'Ogooué-Ivindo, du Woleu-Ntem et du Moyen-Ogooué. Un périple aux allures de "précampagne électorale" pour la présidentielle du 12 avril prochain.

Avec le scrutin présidentiel qui pointe à l'horizon, de nombreux acteurs investissent le champ politique. Une kyrielle d'associations, de plateformes, de partis politiques, regroupements de partis politiques qui, de manière globale, se répartit entre partisans et pourfendeurs du chef de l'État, le général Brice Clotaire Oligui Nguema. Une répartition, symbole de la ligne de démarcation existant dans la vie publique depuis l'avènement du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

L’opération de révision de la liste électorale, qui s'est achevée le 3 février dernier, a suscité un intérêt sans précédent, notamment parmi les primo électeurs et les familles endeuillées. Les derniers jours ont révélé une affluence massive dans les mairies de Libreville, laissant entrevoir des chiffres historiques pour le scrutin à venir.

Dans une ambiance résolument dynamique, le Rassemblement pour le Gabon (RPG) a marqué sa rentrée politique avec un appel fort à la transformation du pays en une véritable République, lors d’un Conseil national tenu à Libreville.

Peu après son arrivée jeudi à Malabo, en Guinée équatoriale – où il a pris part aux côtés de ses pairs de la sous-région à un sommet extraordinaire de la Communauté économique des États d'Afrique (CEEAC) — le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema a rencontré ses compatriotes.

Le 30 août 2023, les militaires, réunis sous la bannière du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), prenaient les rênes du pays en " mettant fin au régime en place ". Cette action salvatrice a été perçue sous le prisme de l'essor vers la félicité".

Face à l'enchevêtrement des situations humanitaires dramatiques et alarmantes dans la sous-région, les chefs d'État ont adopté un certain nombre de mesures, expression de leur détermination à apporter une réponse efficace à un fléau, source potentielle de déstabilisation.